dimanche 31 octobre 2010

la récré du WE : 8ème épisode


Un petit quizz... le gars au-dessus est :

A - le futur James Bond
B - le chéri de Britney Spears
C - Un top model pour un parfum
D - un utilisateur de Business Object ^^

Réponse........ D of course : retrouvez le teaser du film ici  - me demande si c'est pas un peu trop pour un histogramme et un camembert ;-)

EDIT : Dans la série... la vidéo de Cognos 10, c'est pas mal aussi

samedi 30 octobre 2010

Extract Transform Load... and Cry

J'ai la possibilité dans mon blog de voir si les personnes sont passées par un moteur de recherche et surtout quels mots clés utilisés dans la recherche... Il y'a une recherche qui a retenu toute mon attention dont le libellé était "dataware sans etl"...

Le schéma ci-dessus montre toutes les fonctionnalités d'un ETL... depuis les sources de données jusqu'au chargement dans votre datawarehouse... c'est une brique de votre solution BI. Il y'a un excellent article Wiki ici qui explique chacune des trois étapes que je vous détaille ci-dessous

1 - Extract
"the goal of the extraction phase is to convert the data into a single format which is appropriate for transformation processing... An intrinsic part of the extraction involves the parsing of extracted data, resulting in a check if the data meets an expected pattern or structure. If not, the data may be rejected entirely or in part."


2 - Transform
"The transform stage applies a series of rules or functions to the extracted data... Selecting only certain columns to load... Translating coded values... Encoding free-form values... Deriving a new calculated value... Sorting... Aggregation... Splitting a column into multiple columns... etc...".



3 - Load

"The load phase loads the data into the end target, usually the data warehouse (DW)... "



4 - ... and Cry
Vous pouvez commencer à pleurer : 
- sur le temps que vous allez passer à faire la recette du datawarehouse... avec tout ce que la donnée à subi, il vous sera impossible de la rapprocher avec quoi que ce soit du système d'origine. Vu et archi vu, le datawarehouse qui est censé le reflet de votre ERP ressemble à une copie déformée invérifiable.
-  sur le temps que cela va prendre à mettre à jour les données... très forte probabilité que vous n'aurez rien avant 24h !
- sur le temps que passera l'équipe d'exploitation à réparer tous les incidents sur le processus de la transformation au chargement (cf mon article sur les 10 plaies de votre dataware ici ).

Et d'évoquer deux pistes à explorer (ou en cours d'exploration) :

- le bulk copy de base à base : les solutions les plus simples... sont aussi les plus rapides. Pourquoi se prendre la tête avec une extraction, une transformation et un chargement... identifiez le/les tables qui vous intéressent dans votre ERP... et faite une violente copie de la table dans votre datawarehouse. Vous serez étonné par les temps et surtout risque d'erreur réduit à néant. Ca ne fait pas un datawarehouse me direz vous... "a subject oriented, nonvolatile, integrated, time variant collection of data in support of management's decisions"... cf article ici ... c'est encore à démontrer et une chose est sure, un datawarehouse n'est pas un truc qu'on répare tous les matins avec des utilisateurs en berne une grande majorité du temps !

- le change data capture : article wiki ici - le graphique résume à peu près l'idée qui est de s'appuyer sur des log de modification de votre base qui est en support de votre applicatif (OLTP DB)... pour alimenter ainsi votre dataware. Cela réduit fortement l'intrusion... j'y crois beaucoup à cette idée et cela nous permet d'imaginer des solutions en temps réel sans casser votre système source.


PS : j'espère ajouter d'autres pistes !

lundi 25 octobre 2010

Le 50ème billet... celui qui explique les 49 premiers !

50 billets déjà... Il y'a de tout. J'avais essayé de structurer les choses sur le billet "fil rouge"... mais c'était peut être trop tôt... J'ai donc repris mes 49 billets et fait un travail de synthèse ou "best of"


Une conviction au service d'une finalité métier 
L'ouvrage de droite est le point de départ et en particulier ce passage là : "By analytics we mean the extensive use of data, statistical and quantitative analysis, explanatory and predictive models, and fact-based management to drive decision and actions". Vous avez  ici la section wikipedia de "Busines Analytics" que je trouve très bien aussi. Mais j'insiste cette conviction doit servir une finalité métier, d'où mes trois billets sur la valeur de ce type de démarche :
- "20 ans après" (ici) : la valeur de "contrôle" de votre business
- "Larry Ellison et la valeur de votre BI" (ici) : la valeur de s'intégrer dans chaque décision ou action au sein de votre logiciel de gestion d'entreprise
- "Amazon.com " (ici)  ou comment des fonctions analytiques peuvent inciter de nouvelles ventes et faire augmenter votre chiffre d'affaires !
- "Analytique" (ici) : c'est bien aussi d'entendre un chef d'entreprise en parler.
- "How it works" (ici) : un petit film tout simple sur le sujet.



Un "peu" de matériel et de logiciel... 
Pour faire cela, il vous faudra un peu de matériel... J'aime assez l'idée de la tortue de Timo Elliot (ici ). Le matériel peut être un formidable accélérateur... comme votre croix. Deux billets illustrent cela :
- "Kingston et... Small is beautiful" (ici)
- "SAP et... Big is ugly" (ici)

Du coté logiciel, il se passe beaucoup beaucoup de choses nouvelles :
- "La BI traditonnelle est-elle morte" (ici) : ou pourquoi le "search" peut tout changer
- "Visio... for BI" (ici) - où comment concilier représentation de vos processus et analyse de leur efficacité.
- " Tableau software" (ici) : certainement le meilleur logiciel à date en terme de représentation
- "BI en mémoire associative " (ici et ici) : mon préféré du moment Qlikview... vraiment étonnant !


L'usage au centre, l'interface utilisateur, l'importance de "l'écran"
C'est le thème pour lequel j'ai consacré le plus grand nombre de billets... assez en adéquation avec l'idée que la seule valeur d'un système BI, c'est son usage. La première idée pour développer l'usage... c'est comment via la "data visualisation", on peut aider l'utiliser à comprendre ses données.
- Google fait des choses remarquables sur ce sujet (ici et ici)
- On peut aussi aller chercher des idées du coté des "gourus" du slide (ici)
- et bien sur de vous recommander le travail remarquable de Stephen Few (ici)
- et dans son expression ultime, cela peut même relever de l'art (ici)
Autre élément mis en avant pour développer l'usage, ce que j'ai regroupé autour du fait que la BI doit être sous toute taille d'écran :
- Un billet qui montre l'usage de chaque taille d'écran (ici)
- et bien sur cette année aura été marquée par la tablette d'apple (ici) et ses "mobile" apps (ici)
Et enfin, ce qui est certainement le plus important, c'est comment tout cela s'intègre dans votre quotidien :
- ce qu'on appelle l'informatique ubiquitaire (ici et ici)
- mais aussi plus simplement de parler de la problématique de vos outils bureautique, que ce soit la messagerie (ici)... et l'inévitable powerpoint (ici).


Connecting people... 
C'est devenu un slogan : BI = data + people !
la BI toute seule ne peut pas s'en sortir... elle doit aussi relier les gens, ajouter des fonctionnalités nouvelles (ici)... J'ai aussi challenger cette idée de self-service BI (ici). Il faut rester prudent sur les réseaux sociaux, ne pas tomber dans un effet de mode. Mon propos est que vous pouvez avoir le plus beau graphique du monde avec le meilleur calcul dedans... il vous faudra toujours quelqu'un pour l'expliquer - que la valeur d'un chiffre tient dans son commentaire, dans son explication. L'idée est de décupler l'intelligence collective dans votre organisation (ici).


Mettre son casque de chantier ou la question du comment
Ce n'est pas une critique mais je ne travaille pas dans un département marketing d'un éditeur de logiciel BI... La matérialisation de la promesse reste totalement au coeur de mes préoccupations... Je parle sans aucun problème des échecs et des erreurs sur mes projets.
- que ce soit la tentation de faire des projets "sur mesure" (ici)
- d'avoir monter des dataware douteux (ici et ici)
- de voir dans le SaaS tous les problèmes attachés au décisionnel en interne (ici)
- de bien sur d'avoir des problèmes de qualité de données (ici)
- de m'étonner de voir comment se pratique la BI par le Cigref (ici)
- et de clairement m'interroger sur les méthodes de développement (ici et ici)

Je vais continuer à développer ces thèmes... peut être en trouver d'autres. Il reste d'autres billets non évoqués... les premiers que j'ai appelé "récré"... la BI c'est parfois drôle... les deuxièmes autour des "gourus" de la BI : Cindy Howson, Timo Elliot... pas forcément toujours d'accord avec eux mais c'est toujours brillant... la BI a pour particularité d'avoir ces "personnalités" uniques.

PS : Petite pause ces prochains jours du "haut" de ma montagne de 50 billets... à moins que le démon du blog ne me reprenne assez vite ;-)

samedi 23 octobre 2010

La récré du week-end - 7ème épisode...


On trouve vraiment de tout sur YouTube... Je vous ai trouvé "AcidPreacher" qui est à la fois chanteur professionnel et fait du marketing chez SAS, l'éditeur de solutions BI (si si c'est possible)... Il nous a fait une vidéo qui explique la "Business Analytics"... c'est étonnant : ici la vidéo... et la bio du monsieur ici. Pour reprendre un de mes tics de langage... c'est assez énorme !

PS : En préparation, le 50ème post :-)

vendredi 22 octobre 2010

SAP... et "Big is ugly"

J'avais fait un post "Kingston... et small is beautiful". L'actualité me permet de faire l'inverse !

Le monsieur de droite, c'est Vishal Sikka - le monsieur "Technology et Innovation Platform"... Il vient d'annoncer que SAP avec sa technologie Hana a réussi à charger 460 milliards d'enregistrements en... mémoire vive... Retrouvez ici l'article de Decideo.

J'ai cherché tous les articles sur cette annonce et en particulier à quoi cela pouvait bien servir. On sait que ce serait pour une grande entreprise de biens de consommation, qu'il aura fallu que quelques secondes pour requêter dessus, que c'est lié aux points de vente... mais rien sur les motifs et l'intérêt métier. Et donc je suis revenu à la source, la vidéo de son intervention. Je me suis fait violence...

Après 1h20...on en vient au passage clé sur le "In memory Computing"... ce qui le frappe, c'est d'abord la puissance des derniers serveurs blade... 64 coeurs avec 2 To mémoire vive... pour lui c'est profondément une rupture et que l'on doit donc ré-écrire le logiciel. Il raconte qu'il a rencontré un copain CTO du coté de Berlin qui lui a dit... "chiche que tu me charges en mémoire toutes les données de ma très grosse société avec ton SAP"... Il nous explique aussi que les 45 to de données sont devenues 5 to en mémoire avec sa technologie de base de données en mémoire et que le joujou pour faire cela coûte 530K$... Cela ouvre de nouvelles portes comme faire du temps réel sur un système transactionnel sans ETL, sans extraction, sans agrégation à faire et toutes ces informations au bout des doigts pour l'analyse, l'exploration, etc... avec - je le cite - le ciel pour seule limite. La présentation s'achève avec une démo qui consiste à changer quelque chose dans un bon vieux SAP de base... et de retrouver cette modification dans votre outil de reporting quelques secondes plus tard chargée en mémoire. Tout le monde fait clap clap clap... wow... great... That is amazing.

 Alors pourquoi "Big is Ugly"...

Toute cette débauche technique finit au bout par l'écran de droite et un pauvre histogramme tout moche bleu et... orange !

C'est aussi très laid d'un point de vue intérêt business... son copain CTO avec ses 460 milliards de lignes en mémoire aurait quand même pu lui trouver un gain métier fort.. ne serait-ce que pour trouver un ROI au 530K$ dépensés pour la machine...

jeudi 21 octobre 2010

Next Generation BI Developer

Ce soir, c'est un peu "copier / coller ".... j'ai trouvé cet article  ! Eric Colson est un responsable BI qui trouvait que son équipe ne produisait pas assez vite... Notamment, il trouvait que les coûts de coordination étaient trop élevés.

Et donc pour remédier à cela, il a développé l'idée d'un développer BI unique... qui fait tout de A à Z. L'idée est que depuis la récupération des données, la modélisation et la restitution... il fait tout !

Et de mettre en avant sa capacité du coup à trouver la solution optimale, la responsabilisation... et surtout personne à pointer du doigt si quelque chose ne va pas.

Il y'a bien sûr quelques désavantages et en premier de trouver la bonne personne (le spanner) et le fait qu'il faudra bien sûr avoir un niveau de rémunération attractif (versus la tendance forte actuelle de réduction des taux).

Je vais citer quelques raisons de plus.

1 - l'application BI dont je suis le plus fier a été réalisée par une personne... 9 ans après, elle est toujours là. Cette application BI a fait suite à un échec d'une équipe de 10 personnes (hors métier) et presque 18 mois de projet ^^

2 - Les outils BI 2.0 réduisent de façon dramatique les temps de développement... Tout est intégré entre ETL, modélisation et restitution... Tout y est beaucoup plus facile.

3 - Ce qui coûte, ce n'est pas tant la coordination que le fait d'avoir le mauvais casting. Un de mes anciens managers me disait "la gestion de projet, ce n'est pas tant choisir les bonnes personnes... que d'écarter les mauvaises".

Et de finir sur une question simple : est-il possible de faire de la Business Intelligence sans... des personnes intelligentes ayant compris le métier ?

Manifeste pour... le développement agile !

En ces temps de manifestations, il était normal que je vous parle du manifeste pour... le développement agile ;-)
Vous trouverez le texte ici... vous pouvez même devenir signataires !



Ces principes semblent avoir été écrits... pour les projets BI et de vous donner quelques exemples vécus !

1. Les individus et leurs interactions... plus que les processus et les outils

BI = data + people...plus que cycle en V + architecture technique façon cathédrale + choix politique d'un logiciel = un serveur avec des données dedans à peine meilleur que votre système de chauffage...


2. Des logiciels opérationnels... plus qu'une documentation exhaustive
150 utilisateurs actifs qui regardent, utilisent et ont confiance dans votre système de reporting... plus que "on va documenter tous les indicateurs, leurs calculs et leur alimentation".

3. La collaboration avec les clients... plus que la négociation contractuelle
Un atelier : quels sont tes objectifs métiers, quelles sont les analyses que vous allez faire, quelles sont les actions ou décisions que vous allez prendre... plus que "Il faut écrire tous les tableaux de bord dont vous avez besoin..." à la colonne près... c'est ce que je vais te livrer et négocier contractuellement avec mon fournisseur.

4. L'adaptation au changement... plus que le suivi d'un plan
"Tu as une nouvelle idée en terme d'analyse qui pourrait réduire nos coûts... parlons en"... plus que "Toute nouvelle évolution doit faire l'objet d'une qualification dans un comité de changement qui se réunit de façon trimestrielle".

mardi 19 octobre 2010

Test... RoamBI

Quand vous avez téléchargé tout ce qui est de près ou de loin ressemble à une application BI dans Itune... Il y'en a une qui est devant loin les autres, c'est RoamBI !
Sur leur site, vous avez une offre gratuite qui vous permet de créer des applications sur votre Iphone / Ipad avec vos propres données. C'est ce que j'ai essayé pour vous... retour client béta (très béta d'ailleurs).

 Ca commence par la création de votre compte. Si vous avez un compte gmail - il suffit de le rentrer et après une validation, vous voilà tout de suite dans leur "chargeur" de données.

Le choix du template 
Vous allez pouvoir choisir entre5 types de graphiques différents... Pour chaque template, il y'a une description de l'usage de chaque graphique, un pdf best practices et un modèle idéal de feuille excel.

1,2,3... c'est fini
Il s'en suit alors 3 étapes : Importer, Filtrer et Publier... tout ce qu'il y'a de plus simple. Il accepte les feuilles Excel.

Vous prenez alors votre Ipad / Iphone... vous vous connectez avec votre compte gmail et voilà vous avez votre graphique avec vos données !

Convaincu ?
En "parcours client"... c'est assez terrible - la qualité de tout leur site web est bluffante... Je n'ai jamais vu quelque chose comme ca pour tout dire. Vous avez la version pro qui est un équivalent SaaS pour 99$ par utilisateur et par an jusqu'à la version entreprise (50 utilisateurs minimum pour 795$ par utilisateur)...

Totalement convaincu d'un point de vue technique... j'attend juste l'histoire qui va avec où l'on me démontre la valeur créée.

dimanche 17 octobre 2010

Ceci est une révolution...

Les Guignols se sont trouvés une tête de turc en la personne de Steve Jobs - retrouvez la vidéo ici. Vous me direz si c'est drôle... Les guignols se moquent notamment du fait que Steve Jobs "invente" des trucs entre deux appareils - Sur la photo de droite, l'IPAD est entre l'Imac et... l'Iphone. Si vous regardez les autres vidéos sur youtube, vous retrouverez cette même blague... avec en prime l'Ipad Nose, l'Ifan, etc..

Il y'a un lien entre la BI et le device utilisé (pas trouvé mieux désolé... appareil ou périphérique, c'est trop laid). La taille du " device" peut totalement changer la forme et la fonction de votre application BI. Et surtout, il n'y a pas un seul device pour la BI mais plusieurs qui se complètent ! Un petit schéma pour illustrer ceci... du plus petit (à gauche) au plus grand (à droite)





1. La BI mobile
C'est la tendance du moment... Tous les département marketing d'éditeur BI "sont sur le coup"... Et comme ce blog ne parle jamais de l'actualité du marché... il y'aura certainement un post mais pas à chaud. La taille du device vous permet de l'avoir de façon permanente sur vous et pour ceux qui l'ont oublié, c'est aussi un formidable appareil pour communiquer !

2. La tablette
On a un peu perdu en mobilité quoique mais on a gagné en taille et donc en lisibilité. Contrairement au premier, l'analyse et l'exploration y est possible. J'y vois l'outil ultime en réunion ou quand vous avez un moment pour prendre du recul et analyser des données.

3. Touch
Une petite video de Bill Gates... Il n'est pas aussi démonstratif que son compère Steve mais c'est assez rare de le voir faire une démo. Imaginez juste que c'est votre bureau... pas le "superbe" plateau en bois qui vient d'Ikea mais en lieu et place également de votre PC qui fait un bruit de ventilateur et son écran 17 pouces...

4. Grand écran
Brancher votre portable sur votre télé 32 pouces ou plus... lancer Excel - ce n'est plus le même programme ! Vous avez la possibilité de faire des "zones" d'information et de les rapprocher visuellement sans scroll - Rapprocher des informations différentes, voir les impacts d'un domaine sur un autre... seul un grand écran pourra vous donner cette possibilité.

PS : je refond les tags... ma première rubrique sera "device", vous y trouverez maintenant ces 4 rubriques. Il y'aura certainement un article sur la BI mobile façon "j'ai testé pour vous...".

vendredi 15 octobre 2010

Kingston... et "Small is beautiful"


La bonne blague, votre datawarehouse sur une clé USB... et bien non, pas totalement !

Kingston fait des clés USB mais aussi ca... des disques durs SSD.
La BI a un énorme talon d'achille - elle stocke les données sur des disques durs. Pour stocker, c'est parfait mais pour accéder à l'information, on touche des limites physiques liées à des disques. La petite image en dessous vous permet de comprendre la différence



A ma gauche, vous avez un disque avec un bras... à ma droite vous avez des mémoires basées sur des processeurs... vous comprenez tout de suite le potentiel. Les technophiles avertis vous diront... c'est encore très limité en taille et c'est encore très cher. Oui, mais on sait tous que cela peut changer rapidement. Et j'en reviens à la blague de la bande-dessinée du haut avec deux idées.

1. Small is... beautiful
Si vous demandez à un responsable dataware de se présenter... il vous parlera invariablement de la volumétrie de données gérée... C'est tout simplement ridicule ! Les contraintes sont énormes... A l'inverse, avec une taille de dataware très petite, de nouvelles perspectives s'ouvrent à vous. Les disque durs SSD évoqués plus haut mais aussi les solutions BI in memory. Vous aurez supprimé les temps de requêtage ou presque... Là où vous aurez fait 20 requêtes, vous pourrez en faire 60, 80, 100... par définition, vous avez multiplié potentiellement par 2-3-4 votre capacité d'analyse.

2. Le retour de Bill
Mon article sur Bill Inmon parlait de son ouvrage "dataware 2.0" où il proposait une architecture à 4 étages avec une première zone où l'interactivité était la plus grande mais avec une volumétrie faible. Et à l'inverse, on avait la dernière zone avec beaucoup de volumétrie mais relativement peu d'interaction. Les technologies "in Memory" ou SSD postulent clairement pour la première zone !

Le meilleur est à venir. C'est bon de se le dire après une dure semaine...

mercredi 13 octobre 2010

Le CIGREF et la.... BI

Le CIGREF (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) a pour particularité de rassembler les grandes entreprises afin de partager aux membres leurs expériences de l'utilisation des technologies. Un des intérêts de ce club est que ses publications sont toujours très encrées dans la réalité des entreprises plus qu'un club de réflexion qui vous parle de sujets que l'on verra peut être dans 10 ans pas moins.

La Business Intelligence a fait l'objet d'une publication il y'a an maintenant... une bonne photo de la réalité des pratiques à date (document ici). Je vous le commente...

1. La BI reste un projet.... strictement informatique

Quand on voit que la définition du groupe de travail sur la BI est "l'ensemble des moyens, outils et méthodes qui supportent le processus de collecte, consolidation, modélisation, analyse et restitution des informations"... On se dit, là c'est sur on va faire un projet strictement informatique. Le très beau schéma qui accompagne la définition est.... comment dire splendide !!!


Et de proposer plutôt cette définition : la BI est l'ensemble des moyens, outils et méthodes qui améliorent le contrôle de l'entreprise, modifie le comportement des acteurs et même apporte un avantage compétitif (cf mon article ici). Collecter des informations dans des cylindres... c'est juste bon à vous tenir chaud l'hiver... ca ne sert vraiment à rien. Vous voulez le camembert et l'histogramme, c'est possible sous Excel en 10 secondes...

2. La BI c'est un problème.... d'organisation au sein de l'entreprise
8 pages sur 36.... à parler de l'organisation, si elle doit être en triangle, rectangle ou carrée (si si regardez le document de loin...). La BI a une particularité... le métier peut en faire aussi de son coté. Si SAP ne plait pas à la direction comptable, ils ne vont pas prendre une feuille excel partagée pour tenir les comptes... en BI, si et c'est... fréquent ! Même le Gartner en a fait une prédiction "By 2012, business units (not the IT organization) will be responsible for at least 40% of the total budget for BI. ".
Vous pouvez essayer toutes les organisations... le seul truc qui marche c'est "best people for best results". La BI n'est pas un problème d'organisation, c'est un problème de spectre de compétences qui travaillent ensemble.


2. Les perspectives sont plus intéressantes que le présent... 
Après l'organisation, vous aurez encore droit à 8 pages sur la façon de piloter un projet BI...  sur le caractère stratégique, humain, financier et méthodologique... En résumé, c'est comme courir à toute vitesse la tête la première à travers l'image de gauche ^^
Je vous passe la section du marché de la BI... qui devait être déjà obsolète 2 semaines après la publication (règle numéro 1 de ce blog : ne jamais parler du marché...)
Et au bout de tout ca... une petite page sur les grandes tendances "à venir"... et là un miracle, une lumière qui s'allume : Business Process Management (ou comment la BI peut influencer la prise de décision), le prédictif (aller au delà du présent... voir l'avenir), la BI mobile (la pomme a encore frappé), le temps réel... bref demain semble 10 fois plus intéressant que le présent.

Et de conclure, un auteur de science fiction avait titré "l'avenir commence demain"... oui, jetons le présent (ses architectures usine à gaz, ses "problèmes" d'organisation, ses projets ratés)... dès... à présent ;-)

mardi 12 octobre 2010

La qualité de données.... mini-série # 1

Vous avez aimé la petite BD... ;-)

Ne comptez pas sur moi pour vous faire LA théorie de la qualité de données... il y'a l'excellent site de dataflux pour cela avec blog, whitepaper, podcast, webcast !

Pour ma part, j'initie une mini-série d'exemples vécus au quotidien sur la qualité de données pour illustrer le sujet.

1. les horaires de la SNCF à ma gauche
Vous avez monté un plan de production digne des horaires de la SNCF... à 2h du matin, vous venez de lancer le bal des 65686 actions : extraction, traitements, contrôles, chargement de cube, production des reporting et envoi dans plus de 1 000 boites mails. Tout doit s’enchaîner à la façon des quelques milliers de trains que doit gérer la SNCF... tous les jours, 365 fois par an pas moins.

2. Une fonction à 2... € à ma droite
Vous avez activé dans votre SAP une fonction que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.... l'IDOC ! Un très très vieux truc dans SAP qui permet à plusieurs SAP dans le monde de se synchroniser par... échange de données electronique, le bon vieux EDI presque aussi vieux que le fax... à chaque fois que SAP crée par exemple une commande, il génère un enregistrement d'une ligne avec 25 champs (au choix).... dans un répertoire de fichier. Ca coûte rien en ressource ou presque, c'est totalement transparent et c'est comme une enclume... vous le posez là et il ne bouge plus et ca vous a couté 15 minutes dans un écran de paramètrage. Toutes les 30 minutes, le moteur de recherche d'entreprise indexe le répertoire... pour pouvoir restituer toutes les commandes façon "google".

On s'interroge à un moment si le moteur de recherche + EDI avait bien l'exhaustivité des commandes... ca ne peut pas marcher... ca fait juste un an que personne ne regarde ce processus qu'on a monté en deux jours de travail... Je demande à mon chef de gare combien de commandes dans son système décisionnel supervisé tous les jours. On compare avec le moteur de recherche même période... zut, 300 d'écart sur 12 000.

Par acquis de conscience, je regarde le système source - le juge de paix - et là surprise, c'est le moteur de recherche + EDI qui est.... juste !!!

Mon chef de gare a beau me dire : oui mais c'est le mois où il s'est passé au choix une grève, un déraillement de train, un arrêt electrique, etc...

La leçon de tout ca est que qualité rime avec simplicité. 



samedi 9 octobre 2010

La récré du week-end - 6ème épisode


Une petite récré pour ce week-end... la semaine prochaine, je commencerai une série sur la qualité de données, la "data gouvernance", etc...

vendredi 8 octobre 2010

Say NO to isolated business intelligence systems !

Ca faisait longtemps que j'avais pas dégoté une vidéo... je vous ai trouvé le patron pas content de son équipe.

Dans l'ordre des "accusés".... le CRM, le marketing, le management reporting team et bien sur les RH (mon préféré !).

Regardez la vidéo d'abord....






Le commentaire
... vous l'avez vu ? Il est de "mjpucher"... si vous cliquez sur son nom, vous allez trouver sa chaîne de télé youtube... c'est assez étonnant !! Mais bon, revenons sur son commentaire :

"funny ... the point is however that this does not change with business intelligence ... decision making is not about data ... it is about intuition and empowering experienced people ... the problem are the C-level executives screamign at their employees and NOTHING ELSE! Business intelligence is NOT in software it is in the heads of people, but in the heads of the grunts, not the techies and not the suits!"


Manifestement, j'arriverai pas à le convaincre de la valeur d'un système BI (cf post)... mais je suis d'accord avec lui sur un seul point : la BI est dans la tête des gens... ca c'est très vrai - la valeur de votre BI repose en premier lieu sur les personnes qui vont l'utiliser. Là où je suis en désaccord total, c'est l'intuition et l'expérience... Voir des décisions et des projets se lancer sur des idées vérifiées par aucune donnée est tout simplement terrible et... très courant ! Je lui recommande fortement la lecture de cet ouvrage. Les faits sont souvent étonnants... très loin parfois de ce qui peut paraître du bon sens.

La chute de la vidéo
"We have been able to centralise all the data and we now understand why we have been loosing so many customers..."

Euh... non, vraiment pas d'accord - Centraliser les informations de différents départements, c'est aller tout droit au système de chauffage fait avec des serveurs et des bases de données à l'intérieur !

Le plus important aurait été de mettre ensemble les personnes des différents département pour arriver à définir les informations liées aux clients.... puis de monter le système en question. La différence est mince me direz vous... voir c'est pareil... au contraire, je pense que cette inversion change absolument. Dans le premier cas, vous avez centralisé de l'information des différents départements... dans le deuxième, vous avez centralisé ce qui concerne le client.

Croyez moi, je vis tous les jours avec le premier cas... malheureusement.

mercredi 6 octobre 2010

Amazon.com... la 3ème valeur de votre BI

Pour résumer juste les deux post sur le sujet de la valeur de votre BI


La 1ère valeur d'un système BI est qu'il est le bras armé du contrôle de l'entreprise. Mon post parlait de mon professeur de contrôle de gestion qui voit cette fonction comme "d'avoir l'assurance que les choix stratégiques et les actions courantes seront, sont et ont été cohérents". Appelez cela du reporting, du dashboard, ce que vous voulez... c'est un élément essentiel de la vie d'une entreprise. Et de vous donner l'exemple de Pierre & Vacances dont la stratégie est notamment basée sur un système de fidélisation performant... votre système BI devrait vous permettre de savoir si c'est le cas surtout de le mettre au regard des ressources et investissements associés.


La 2ème valeur est que votre BI doit influencer la façon dont vous faites vos processus. Larry Ellison pense que la BI est le futur de l'ERP... oui, chaque prise de commande, chaque vente, chaque sortie de stocks devrait être "influencé" par un système BI intégré pour vous aider à faire la bonne transaction, éviter que les stocks soient pleins, choisir le bon fournisseur, etc....  


Un système BI qui ne modifie pas vos comportement... qui ne vous fait pas prendre des décisions différentes, qui doit vous faire économiser des ressources ne sert à rien... c'est juste un énorme lieu de stockage de données qui chauffe et consomme de l’électricité... et pour cela je vous recommande l'appareil de droite !


Aujourd'hui, je vais parler d'une 3ème valeur de votre BI... celle qui vous donne un avantage compétitif !


Je suis client chez Amazon depuis qu'ils ont ouvert la possibilité de livrer en Europe... au début, c'était pour la simple raison que l'on ne trouvait pas les ouvrages américains en France ou alors il fallait commander pendant de longues semaines... mais si je suis un "bon" client pour eux, c'est parce que 50% de mes achats sont liés à une fonctionnalité BI en fait.


Ca commence par cette petite phrase en haut du site


... et là le piège se referme ;-)




Toutes ces recommandations sont basées sur les articles que je possède - ils ont gardé tout mon historique et par ordre de classement, il m'est proposé des ouvrages qui sont susceptibles de m'intéresser. Je peux cliquer sur "pas intéressé" ou "j'ai déjà"... je peux aussi "réparer" le lien entre les ouvrages que je possède déjà et l'ouvrage proposé parce qu'ils n'ont pas de lien.


Ce qui m'a toujours étonné, c'est qu'ils avaient "découvert" des livres que j'avais déjà... que tout ce qui m'est proposé est 95% pertinent... et c'est croisé avec l'actualité du moment - il ne va pas me proposer des ouvrages reliés à mes domaines d'intérêt mais édités 20 ans avant ^^


A bien y regarder, ce sont des fonctions BI... historique d'achat, ranking, corrélation, etc... Ce qui est intéressant, c'est que cela a le potentiel de développer votre chiffre d'affaires parce que ceci est impossible à faire par rapport à une boutique Fnac où c'est rangé de façon physique ! 50% de mes achats sont liés à cette fonction de recommandation... 


Cet exemple marche aussi pour Netflix... un site de location de DVD qui a développé un algorithme puissant de recommandation de films à louer... c'est l'exemple donné par T.Davenport dans ouvrage de référence (j'y reviendrai) sur une entreprise "analytique".


La BI pour développer... son chiffre d'affaires et là pas de ROI compliqué... c'est très simple, vous prenez juste le revenu liés à des ouvrages recommandés à chaque client versus combien cela vous a coûté... !


Si un jour, quelqu'un vous demande... ca sert à quoi la BI, il faut lui répondre :


1- Mieux contrôler votre entreprise
2- Vous faire prendre les bonnes décisions dans vos processus
3- ... Et peut être même vous donner un avantage compétitif valorisable en € sonnant et trébuchant !

mardi 5 octobre 2010

La BI doit-elle être dans votre messagerie ?

Je vous ai déjà parlé de Cindi Howson dont je vous recommande son blog. Je garde toujours un oeil sur ses articles, pas tant ceux où elle vante un peu trop certains éditeurs (enfin surtout un éditeur à trois lettres qui en racheté un autre à 2 lettres)... plutôt ceux où elle parle de l'utilisateur et de comment faire une BI accessible. Sur ce sujet là, j'apprécie son approche centrée sur l'utilisateur comme on dit versus l'argumentaire sur la prouesse technologique.

Dans son dernier article, elle a trouvé "formidable" un add-on développé par SAS qui permet de retrouver tout le contenu de la BI dans sa messagerie outlook


C'est de sa "faute" si je cherchais une traduction à Pervasive et où je suis tombé ensuite sur "Pervasive computing"....  Une de ses convictions est que l'adoption de la BI passe la facilité d'accès et de mettre en exergue que la messagerie est beaucoup plus facile à utiliser que n'importe quel outil BI !

Pour ma part, c'est une très mauvaise idée... et de vous livrer 5 bonnes raisons de ne pas le faire !


1 - La messagerie, c'est tout sauf une gestion documentaire.... c'est X emails pour le même rapport qui a été modifié  et dont on sait jamais quelle est la bonne version !


2 - La messagerie, c'est tout sauf un outil de discussion entre plusieurs personnes ! Envoyez un rapport BI à 20 personnes, 3 personnes vont réagir dessus... ca fait déjà 80 mails qui vont finir enterrer dans un dossier ou dans la corbeille...

3 - La messagerie c'est souvent des centaines de liste de diffusion qu'il faut tenir à la main et donc jamais à jour... avec des erreurs possibles de mauvais interlocuteur.

4 - La messagerie, c'est une application qui ne peut pas tolérer la panne... c'est pas une bonne idée que de lui coller des add-ons qui risquent de la fragiliser !

5 - La messagerie, c'est le mal... combien de mails par jour ? une seule réponse.... trop !

Maintenant, je suis conscient de ne pas avoir résolu le fait de trouver quelque chose d'aussi simple à utiliser que la messagerie et qui permettrait ainsi la diffusion de la BI... quoi que celui là me plait bien... mais il ne faudrait pas que je sois comme Cindi à faire l'apologie d'une marque dont le logo est une pomme !

lundi 4 octobre 2010

L'Informatique ubiquitaire...

Je cherchais la traduction en français de "pervasive computing"... pour finalement arriver à l'informatique ubiquitaire. Vous trouverez l'article wikipedia ici si vous voulez plus d'information. J'extrait juste un passage clé qui est "dans lequel le traitement de l'information a été complètement intégré dans tous les objets des activités journalières.".

Et de vous montrer tout de suite l'application ludique de ce principe... c'est la data fountain de Koert van Mensvoort - la hauteur des jets de la fontaine est le cours relatif entre yen, euro et dollar US - elle est en temps réel basée sur les cours sur internet !!

On voit d'un coup d'oeil que l'€ est supérieur aux deux autres devises mais aussi les liens entre ces trois devises. Les jets bougent à la hausse ou à la baisse de façon coordonnée... quelques explications supplémentaires ici.

 Il est clair qu'en terme de "dashboard", c'est redoutablement efficace non ?

Un autre exemple aussi cité sur le wikipedia est le "weather beacon" - c'est une lampe connectée à internet qui vous donne la température extérieure de votre ville plus au moins chaud en fonction de la couleur. Ici le vert, c'est une température de 15-20° environ.

Et d'imaginer des objets "BI" pour par exemple un directeur commercial - une simple boule qui change de couleur en fonction des ventes en temps réel venant de son ERP... ou encore pour un directeur financier le niveau de trésorerie... pas besoin de se connecter à quoi que ce soit, en jetant un coup d'oeil à son bureau, il a une information de la façon immédiate et simple !!

dimanche 3 octobre 2010

MAYA's Pervasive Computing Practice

Un petit film d'une minute 50 sur la "pervasive computing"... un petit teasing pour mon article de demain... moi j'ai adoré ce petit film, ses "effets spéciaux" et sa petite musique !

Vous n'avez pas bien saisi le sujet de la vidéo... on en reparle très bientôt... ca sera mon prochain post :-)

Pivot Link... The leader in SAAS BI

Si vous allez sur le net chercher le sujet de la BI en mode SaasS, vous trouverez de tout : aussi bien des articles pro que contre. La société PivotLink se clame leader du sujet - elle a un site bien fait qui permet de voir l'offre qu'elle propose.

Sur l'argumentaire du pourquoi passer en mode SaaS, vous retrouvez : la réussite du projet (vous aurez quelque chose), la vitesse.... et bien sur les coûts (90% d'économie pas moins). Par opposition, la BI non Saas est risquée, lente et.... très chère ! Notez que tous ces arguments sont en fait les mêmes... si vous avez rien et que le projet dure des mois, il y'a de fortes probabilités que cela coûte cher...

Avec PivotLink, vous allez avoir très rapidement le package ci-dessous


Ces 56 KPI + 17 rapports + 4 dashboard couvrent les sujets ventes (performance, pipeline, lead conversion et forecast accuracy) - retrouvez la vidéo ici.

Je ne serai pas étonné que ce type d'offre trouve un marché, en particulier coté petites et moyennes entreprises - Ce qui est appréciable, c'est aussi le fait que tout le site "respire" métier et non pas technologie et des problématiques de taille de boulon versus taille de clé !

Je ne sais pas si le mode SaaS peut représenter une part importante des applications BI mais l'intérêt d'étudier   ce sujet est que cela pose également le débat d'une certaine remise en cause des pratiques de l'informatique décisionnelle !

1. Plus simple... plus court... moins cher !
Une critique "classique" est que les projet BI ont été menés par l'informatique et non le métier. Plus que cela, on voit souvent des architectures digne de la cathédrale de Notre Dame de Paris dont la construction s'est étalée sur plusieurs siècles... Entre l'ETL, le socle, le dataware, les datamarts, le ou les outils de reporting, on s'est retrouvé dans des projets compliqués, long et chers ! Si le mode SaasS doit nous influencer en quelque chose, c'est bien de faire beaucoup plus simple avec des livrables à quelques semaines, ce qui de façon mécanique réduira la facture totale ! Et de prendre l'exemple ci-dessus qui est de se focaliser sur "seulement" quelques KPI, rapport et dashboard qui ne posent pas débat dans leur utilité.


2. Plus intégré, plus "analytique" et plus dans le contexte
Et aussi de voir quelques avantages d'avoir sa propre informatique décisionnelle comme d'être plus intégré à l'environnement de l'utilisateur (sa messagerie, ses outils bureautiques). SaaS induit des contraintes que l'on croit minime au départ comme la synchronisation avec l'annuaire de l'entreprise, le fait qu'il soit coupé de tout le reste de votre informatique. On se dit aussi que les fonctionnalités que l'on cherche à avoir seront plus pointues que des reporting et un dashboard... comme des traitements statistiques ou des KPI complexes. Et enfin, on espère aussi que les "analystes" au sein de l'entreprise peuvent être une formidable source d'inspiration pour construire au jour le jour quelque chose de totalement lié à l'entreprise.

3. Une offre BI SaaS qui va s'enrichir ?
Encore une fois, je crois que l'offre BI SaaS telle qu'elle existe chez un Pivot Link peut trouver un public et un marché - il faut en être persuadé. Et même j'imagine de nouveaux services en mode SaaS liés à la BI comme :

- des traitements liés à des modèles statistiques qui nécessitent à la fois puissance machine et très grande expertise dans le traitement de la donnée.
- du benchmark versus d'autres entreprises sur vos KPI comme par exemple l'efficacité de vos processus.
- des modèles de visualisation des données qui vous permettent de comprendre ce qui se passe ou identifier des tendances

Une liste non exhaustive que je viendrais compléter par modification du post.