jeudi 30 septembre 2010

Larry Ellison... et la valeur de votre BI

La première valeur d'un système BI

Dans un précédent article, j'avais défendu l'idée que la première valeur de la BI est d'être un système "qui permet aux dirigeants d'avoir l'assurance que les choix stratégiques et les actions courantes seront, sont et ont été cohérents, notamment grâce au contrôle d’exécution... qui est formé des processus et des systèmes conçus pour garantir aux responsables que les actions qui relèvent de leur autorité seront, sont et ont été mises en oeuvre conformément aux finalités confiées tout en dispensant ces responsables de piloter directement ces actions ". 


Appelez cela une fonction de reporting ou d'analyse... mais je préfère revendiquer que la BI est une brique de plus en plus importante du système de contrôle de l'entreprise. La comptabilité et le reporting financier jouent et jouent encore ce rôle mais ils doivent de plus en plus s'appuyer sur de la BI pour aller plus loin dans cette fonction de contrôle et de compréhension de l'activité de l'entreprise. 


Larry Ellison et la deuxième valeur d'un système BI 
L'image de droite est tirée d'une vidéo sur youtube suite au dernier évènement Oracle... il doit avoir plein de fans ou adorateurs... regardez ses vidéos - personnellement, j'ai eu du mal à tenir les 8 minutes de vidéo ^^ 


Le blog le Grand BI (que je vous recommande) a publié un article "Larry Ellison : la BI est l'avenir de l'ERP" et de citer "Cette nouvelle génération d’ERP, d’application CRM axées sur la Business Intelligence, je les appellerai des applications de l’âge de l’information. Information et non automatisation des processus. Les bénéfices de la précédente génération d’ERP résidaient dans l’automatisation des processus, maintenant on va pouvoir comprendre le processus, comprendre qui sont nos meilleurs fournisseurs, négocier les meilleurs accords, c’est là où réside le payback ".

Totalement d'accord...

1. La promesse de l'automatisation des processus... sans pilotage ! 
Avec l'ERP, on a certes (un peu) réduit le temps de transaction mais surtout toutes les opérations se sont organisées autour d'un référentiel commun que l'on soit aux achats, à la vente ou à la comptabilité. En revanche, si vous prenez SAP... vous n'aurez que des bribes de fonction ou de reporting sur vos processus. Chaque entreprise étant différente me direz vous mais... quand on regarde la pauvreté des outils de suivi des workflow introduit par ces outils que ce soit pour un "administrateur" ou un utilisateur, on se dit que même si on été très efficace... on le saurait pas ! Les processus en retard ne sont détectables qu'à postériori, les opérations non finies peuvent rester dans le système pendant des années...


2. Passer des transactions... sans tenir compte du passé ou du contexte
On passera sous silence le "classique" qui est de créer un objet (fournisseur, client) déjà créé... largement dû au fait que vous êtes totalement en aveugle de ce qui peut exister dans la base. C'est plus grave et c'est l'exemple de Larry Ellison, on passe une commande à un fournisseur d'un produit qui... coûte moins cher avec un autre fournisseur et qu'un collègue dans l'entreprise vient de commander peut être 5 minutes avant ^^ 
Mais voilà, l'ERP n'a jamais prévu cela - vous guidez dans le passage de votre transaction et vous permettre de prendre la bonne décision ! 


3. Un ERP où l'on a tout mis au même endroit... mais sans en tirer d'analyse croisée
Je dis souvent que le caractère intégré d'un ERP est une illusion... vous êtes acheteur, vous avez serré les prix peut être au détriment de la qualité - vous êtes responsable des stocks, vous ne voulez pas risquer la rupture et donc vous avez stocké en masse le dit produit... vous êtes commercial et vous avez fait le maximum pour vendre ce produit quitte à concéder des remises... et au bout, tout vous est revenu en SAV et tout le monde à son échelle a pris la mauvaise décision. Le plus étonnant, c'est que vous avez toutes ces informations dans votre système mais il y'a très peu de chances que vous ayez relié toutes ces informations ensemble...


.... mais le chemin reste long entre le rêve et la réalité !
Et de vous citer quelques problèmes :
- le temps réel de votre décisionnel
- l'intégration de reporting / décisionnel dans toutes les transactions de l'ERP
- la volumétrie considérée (très facile d'être à quelques millions)
- un décisionnel totalement adaptable à votre ERP en particulier (vos processus, vos référentiels, votre organisation...)


Mais oui Larry Ellison a raison, la "deuxième" valeur de votre système BI est de modifier votre comportement.. au quotidien ! 

dimanche 26 septembre 2010

BI en mémoire et associatif...épisode II - à quoi ca peut servir ?

Résumé de l'épisode I :

- Qlikview ne filtre pas les résultats, il les colorie
-  "le monde" dans une seule table
- Tous les calculs sont disponibles parce que les données sont en mémoire

La situation
Vous êtes une entreprise industrielle qui fabrique du matériel électronique - vous voulez analyser l'ensemble de vos processus depuis l'achat des composantes en passant par la fabrication, le stockage jusqu'à la livraison de vos clients. Les objectifs d'efficacité, d'optimisation des ressources et de time to delivery sont les facteurs clés de succès de votre entreprise.

Sur le schéma ci-dessous, cela représente l'entreprise et l'idée serait de pouvoir analyser pour chaque produit que l'on livre (le camion rouge) son parcours depuis l'achat des composantes (camion vert). Le trait vert clair représente la durée et les différentes étapes du processus.



Pour cela vous disposez de tout un tas de données : les achats, les stocks, les commandes, les livraisons, la fabrication, etc... sur une période d'un an.


1. Relier l'ensemble des données
La force de Qlikview est qu'il vous incite à "associer" un maximum de données... Si votre modélisation est réussie, vous avez potentiellement la possibilité de naviguer entre toutes les données des achats aux ventes en passant par les stocks et la fabrication. Vous aurez un champ de navigation très large... et le tout en mémoire.

2. Pouvoir analyser une occurrence du processus ou un groupe d'occurrence
C'est ce que j'ai symbolisé avec le trait vert qui traverse le schéma - un seul clic sur une donnée de vos processus va vous permettre de voir ce qui lui est associé.  Vous voulez regarder si les produits achetés à un fournisseur s'écoulent plus vite qu'un autre, il suffira de cliquer sur ce fournisseur. En même temps, vous aurez la possibilité de voir le niveau de stock et vos clients qui lui sont associés.

3. Calculer l'ensemble des indicateurs
En plus de pouvoir associer et analyser une occurrence de vos processus, vous allez pouvoir faire un maximum de calculs possibles : montant associé, durée du processus, nombre d'occurrence, moyenne, écart-type, min-max, etc...

C'est ce que vous verrez lors du forum Decideo 2010 - on y voit un processus où chaque évènement de ce processus est relié et où l'on peut analyser facilement sa fluidité, sa productivité et ses problèmes !


mercredi 22 septembre 2010

Rock Star...

"Attendees typically rate me as one of the top 5% of conference presenters"


Je vous ai trouvé une rock star de la présentation powerpoint !
Timo Elliot... qui a été le 8ème employé de Business Objects confère sa bio ^^
Euh moi Timo, j'avais touché le 14123 chez SAP France... on fait ce qu'on peut... jamais compris ce truc du prem's dans l'ordre d'arrivée de la société !!

Et bien évidemment le garçon est spécialiste de la BI - cela ne pouvait pas en être autrement - Il n'y a que la BI pour fabriquer des vedettes ;-)

Pour avoir une idée de ses productions dignes d'Hollywood, je vous recommande ce lien  ainsi que cette page (un peu plus bas)... Attention les yeux, il y'a du travail et même sans la bande son, on comprend assez bien ses idées et son style !

Je vous recommande ses 4 idées clés dans ses dernières présentations : Simple, Seamless, Social... et Strategic !

Mon top 3 de ses slides :

1 - La tortue à la dynamite
Les 4 sujets évoqués (base de données en colonne, l'évolution du matériel, le traitement en mémoire et la réduction du coût de la mémoire) vont clairement changer la face des outils BI... et je pense même que les possibilités qui s'ouvrent à nous sont supérieures à notre imagination actuelle. Il faut aussi dans les futurs projets BI être à la hauteur de ces possibilités.




2. Intelligence = Information + People 

C'est tellement vrai !

Ce que l'on a raté dans les projets BI de par leur orientation technique, c'est comment la BI pouvait rapprocher des gens... les faire collaborer et travailler ensemble. Sans cela, vous aurez soit de la donnée, soit des personnes mais effectivement pas d'intelligence.




3. L'iceberg 
Si vous me demandez que faire dans votre v2 de votre BI... c'est de passer beaucoup beaucoup beaucoup plus de temps sur la face cachée de l'iceberg !

Un par un - lentement mais surement - il faut traiter ces thèmes avant... pas après que vous ayez mis à disposition des données aux utilisateurs. C'est trop tard... et vous aurez droit aux 10 plaies du dataware (cf mon précédent article).

lundi 20 septembre 2010

Analytique...

Je zappais dans mon poste radio ce matin... et je tombe sur cette interview que vous pouvez retrouvez ici. L'interviewé est Boris Saragaglia, le fondateur de Spartoo - un site d'E-commerce de chaussures.

Vous pouvez trouvez sa bio et constater qu'il n'a que 28 ans et une trajectoire en forme de météorite !

Ce qui a retenu tout mon attention, c'est quand on lui demande, c'est quoi les spécificités d'une société e-commerce, il répond en 1, la richesse du choix versus une boutique et en 2 et je le cite :


" Une société e-commerce soit être beaucoup plus analytique... analyser de façon précise et chiffrée toutes les données liées au client, liées au site afin de prendre des décisions... il s'avère que dans le commerce traditionnel, vous ne pouvez pas faire de questionnaires en sortie de caisse sur 100% des clients... Aujourd'hui, on est capable de le faire... on ne peut pas analyser l'ensemble des chemins parcourus dans le magasin...nous dans le e-commerce, on est capable d'avoir des grands nombres pour pouvoir analyser de façon quantitative et fiable des données mesurées... ".


Je ne connais pas son opérateur Internet mais pour moi il a tout compris !

- Analyser les données pour prendre les décision
- Etre capable de faire des analyses auparavant impossibles ou très onéreuses
- La loi des grands nombres

C'est une excellente définition de ce que veut dire être analytique... et je me dis que son responsable décisionnel ne doit pas manquer de sponsoring avec un patron comme ca !!!

Bref, respect et bravo.

dimanche 19 septembre 2010

20 ans après...

Henri Bouquin est Professeur de Sciences de Gestion à l'Université Paris-Dauphine. Il est spécialisé en contrôle de gestion, en comptabilité de gestion et en audit des systèmes de contrôle de gestion et de management de la performance. Il est aussi Il est directeur du Centre de Recherche Européen en Finance et Gestion (CREFIGE). C'est un professeur que j'ai eu il y'a 20 ans (ouch) et qui m'a laissé un souvenir indélébile parce que.... j'ai la plupart du temps rien compris à ses cours. Son livre était pour moi une énigme et un ovni dans toute la littérature consacrée au contrôle de gestion. Et puis doucement mais surement, au fur et à mesure des années, à force de voir des pratiques de contrôle de gestion... son message s'est éclairé et surtout je peux constater la profondeur de ses définitions notamment.


Le ROI de la BI
Je regarde depuis quelque temps toute la "littérature" sur internet sur le sujet ROI x Business Intelligence. C'était déjà difficile de trouver un ROI à l'informatique... mais à la BI !
Dans les trucs amusants, il y'a par exemple ce lien  - une présentation sympathique qui vous rappelle les différents calculs de ROI... et vous montre un exemple de calcul. Je ne sais pas s'il est assuré de la possibilité réalité des chiffres (je pense que si) mais il nous explique froidement qu'après avoir dépensé 1.6 M$ de coûts initiaux + 531K$ par an de coûts récurrents... Il nous faudra trouver 668K$ de revenus complémentaires pour avoir un pauvre ROI de... 5% !!! Je ne sais pas ce que fait la société Base Consulting Group... si c'est du consulting pour dire qu'il ne faut absolument pas lancer de projet BI financièrement, c'est une belle démonstration !


De la définition du contrôle de gestion... à la justification de la valeur de la BI


Pour revenir à mon professeur, je vais citer la définition du contrôle de gestion tiré de son ouvrage : "Le contrôle de gestion est formé des processus et systèmes qui permettent aux dirigeants d'avoir l'assurance que les choix stratégiques et les actions courantes seront, sont et ont été cohérents, notamment grâce au contrôle d’exécution". Le contrôle d’exécution étant : "le contrôle d’exécution est formé des processus et des systèmes conçus pour garantir aux responsables que les actions qui relèvent de leur autorité seront, sont et ont été mises en oeuvre conformément aux finalités confiées tout en dispensant ces responsables de piloter directement ces actions". Ces deux contrôles (de gestion et d’exécution) se complètent avec le contrôle stratégique qui s'assure que l'entreprise... a bien une stratégie !


La première valeur d'un système BI est qu'il va  permettre de renforcer ces deux contrôles essentiels à toute vie de l'entreprise. Un des premiers gains de votre système BI est la cohérence entre vos ressources et actions et la stratégie de l'entreprise. 


Pierre et Vacances... en illustration 
J'ai pris la première société qui me venait... et j'ai trouvé une interview de leur nouveau directeur général ici et notamment ce passage : "Nos clients... doivent être encore davantage au centre de l’entreprise. Nous devons leur offrir un accès encore plus fluide, notamment sur le web, des systèmes de fidélisation performants et une très grande qualité de séjour. La base de la réussite du Groupe est là, dans la satisfaction d’un client qui a passé un séjour dans l’un de nos sites. Enfin, pour rendre encore plus performante l’organisation du Groupe, je vais travailler avec les équipes sur la simplification des process et l’optimisation des expertises."


Et d'imaginer le système BI associé sur le client et les prospects clients qui viennent sur leur site :


- l'analyse du client...
- l'analyse du trafic web...
- le croisement des deux
- l'utilisation des systèmes de fidélisation 
- les sondages de satisfaction


Si le système est capable de répondre à la question de la fluidité et le niveau de fidélisation du client... je suis persuadé que le ROI calculé de façon mécanique ne sera plus un critère.... non ?

Les 10 plaies... de votre dataware !



Les 10 plaies d'Egypte : les eaux du fleuve changées en sang, les grenouilles, les moustiques, les mouches, la mort des troupeaux, les ulcères, la grêle, les sauterelles, les ténèbres et la mort du premier né...

On se dit parfois que le dataware a aussi son équivalent...

1.  Le plan de production s'est planté cette nuit...
Celui-ci s'est arrêté à 4 heures du matin sans raison... vous venez d'arriver, c'est votre première nouvelle de la journée !


2. La reprise du plan de production est un chemin de croix...
S'il suffisait de le relancer, ca serait simple mais entre l'ouverture du système et le fait que vous devrez faire un nombre conséquent d'actions manuelles... le tic-tac de la montre a commencé pour espérer finir cette reprise avant le démarrage du prochain.

3. Le plan de production dure des heures...
Vous avez fini les actions manuelles de reprise de votre plan de production mais de toute façon, celui-ci va au moins durer jusqu'à 15h parce que c'est comme ca de toute façon.

4. Le plan de production est dans un seul bloc - c'est tout ou rien...
Vous vous apercevez en effet que le plan de production est un seul et unique bloc - il suffit juste d'un problème pour faire planter la totalité.


5. Les modifications en amont du dataware ne sont jamais anticipées
Et cela arrive souvent, chaque modification en amont du dataware n'est pas rapprochable avec le plan de production... c'est une boite noire.


6. Le plan de prod n'exploite pas les périodes "vides"
Et dire que demain, c'est le WE et que la machine qui est à genou aujourd'hui sera totalement vide... demain !


7. Cela finit par ralentir le SI source
A demander des rattrapages, on a fini par avoir un impact sur le SI source transactionnel - cela ralentit aussi les utilisateurs.


8. Les données ne sont pas très fraîches...
Avec tout ca, si on avait le même niveau de fraîcheur des données du dataware qu'au supermarché, on serait tous malades...


9. Les données sont manquantes de façon inexpliquée ...
Même quand tout marche bien, de toute façon, certaines données sont manquantes (très faiblement) mais de façon complètement inexpliquée.


10. On ne reconnait plus les données du système source 
Et puis peut être que si les traitements n'étaient pas aussi complexes... on arriverait à reconnaître les données du système source pour rapprocher alors que là...


Et pour rester dans le biblique : " que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre..."

samedi 18 septembre 2010

BI en mémoire et associatif...épisode I - les principes

" It should be very simple "
La vidéo de droite commence ainsi (je vous la recommande)... mais ce post aura été incroyablement compliqué à sortir !

Le marketing du "En mémoire et associatif"
C'est l'argument différenciateur marketing numéro 1 de Qlikview - vous avez notamment le post de leur nouveau directeur marketing qui clame haut et fort que le produit est associatif dans ses gênes... Je voulais reprendre cet article et l'illustrer mais j'en ai rien fait... collé pendant toute la semaine sur cet argumentaire avec des phrases à rallonge et si loin de ce qu'on ressent quand on utilise le produit !

Et pourtant, ce produit est vraiment différent... il suffit de l'utiliser quelques minutes pour le ressentir. Et je vous livre mes trois points clés.

1.Qlikview colorie les résultats... au lieu de les filtrer.


La spécificité que vous voyez en premier dans Qlikview est qu'il "colorie" les résultats de votre sélection. Dans une requête normal, vous fixez le périmètre et les filtres et vous avez le résultat de votre sélection. Qlikview lui va vous coloriez le résultat - ce que vous avez explicitement sélectionné est en vert, ce qui est associé est en blanc et surtout ce qui n'est pas associé est en gris - le logiciel n'enlève ou ne restreint jamais les données de départ. Toutes les données sont toujours présentes devant vous versus une approche avec un énorme entrepôt de données dont vous sélectionnez des extraits.


Cliquez pour agrandir l'image du dessus ... dans leur fameux exemple de la base de données du cinéma. On voit à la fois les réalisateurs qui ont travaillé et n'ont pas travaillé avec Jean Reno. On voit tout de suite aussi qu'il a beaucoup travaillé avec... Luc Besson. Coloriez les résultats versus les filtrer a un avantage, il vous donne ce qui est dedans - ce qui ne l'est pas. En SQL vous auriez fait deux requêtes, avec Qlikview, un clic suffit !

2. Le monde dans une seule table... 

Je voulais vraiment remettre ce schéma... cela vient de leur base exemple "call center"... même de loin, vous vous dites "quel fatras"... et pourquoi ces liens dans tous les sens.


Ces liens ne sont pas des relations entre les tables, ce sont des liens qui sont explicites de façon permanente. Dans une base de données, vous allez dans une requête sélectionner les quelques tables qui vous sont nécessaires pour avoir votre résultat... dans Qlikview, c'est comme si à chaque fois que vous faisiez une sélection, elle se faisait avec toutes les tables du modèle réunies dans une seule table.

Un simple clic voit le résultat sur toutes les tables du modèle...Dans cette fameuse base exemple ou l'on a à la fois les commandes clients et les appels au service client... un simple clic sur le transporteur de la commande va vous associer les appels au service client de tous les clients ayant été livrés par ce transporteur alors que vous vouliez juste regarder la répartition par transporteur des commandes ^^

3 - Tous les calculs... déjà calculés ou presque
Souvent dans l'argumentaire de présentation du produit, on montre que les indicateurs peuvent être justifiés par les lignes de détail et que l'on a dans le même produit détail et calcul. En fait c'est l'inverse, le produit est toujours à la ligne de détail.Tous les indicateurs (sum, moyenne, écart-type, etc...) sont calculés en permanence au gré des sélections. Et de reprendre mon exemple précédent : sélectionnez un produit en particulier, le logiciel vous recalculera en un clin d'oeil... le temps de traitement au service client de ce produit !!!

Le prochain post sera.... mais à quoi donc cela peut servir dans la vraie vie ;-)

 Si vous voulez réagir (et que vous êtes de Qlikivew par exemple ou consultant sur le produit) - c'est le moment !!!

samedi 11 septembre 2010

Le fil rouge du blog

Ca reste un fil rouge "provisoire"... des branches viendrons s'ajouter à l'arbre mais cela vous donne une idée de la logique de ce blog


1. Les fonctionnalités BI
La première idée est que les fonctionnalités BI peuvent encore s'enrichir - J'ai regroupé sous le vocable "analytics" tous les sujets qui rendent la BI plus "analytique"... la BI in memory associative (cf mon intervention future au forum decideo), l'énorme potentiel des méthodes statistiques dans l'analyse des données et la visualisation des données. A coté de cela, je suis persuadé que la BI toute seule ne pourra pas s'en sortir, elle doit s'enrichir de l'apport des moteurs de recherches, des réseaux sociaux et être beaucoup plus intégrée à l'ERP et à l'environnement de tout utilisateur (messagerie, intranet, office).

2 - La plateforme
Je crois beaucoup à l'appliance, c'est à dire une plateforme BI déjà toute montée ou "demi-mesure" que l'on déploit et adapte au contexte... c'était mon article sur le fait que la BI doit sortir du sur-mesure. Et forcément, je me dis que le mode SAAS peut aussi trouver sa place si on vend une BI riche de fonctionnalités, à la pointe de l'état de l'art et pas simplement un hébergement... Sur la BI mobile, je reste perplexe des offres actuelles mais mon ipad m'a changé la vie... et je crois à des " apps " que l'on développe pour son téléphone mobile (android, apple ou autres).

3 - Business process
Une de mes convictions est que la BI ne sert à rien... si elle ne change pas vos actions ou autrement dit vos processus métiers - On voit émerger des thématiques autour de la BI active ou du Business Activity Monitoring mais il faut aller plus loin. Toute la méthodologie autour du BPM que ce soit dans la modélisation des processus, les méthodes qualités (six sigma), les benchmarking de best pratices devraient trouver leur matérialisation dans une plateforme et des fonctionnalités BI. J'ai rajouté un item SAP du fait de mon parcours... et que je suis bien placé pour voir que le déploiement de l'ERP numéro 1 dans le monde ne garantie en rien que vous ayez les meilleurs processus.

4 - Business case
Tarte à la crème pour finir... mais pas de BI non plus sans business case - comment la BI peut améliorer votre P&L ou votre besoin en fond de roulement - Je consacrerai un article à cela.

Jusqu'à présent le blog a beaucoup évoqué l'arbre de droite... mais je devrais inverser cette tendance dans les semaines à venir !

mercredi 8 septembre 2010

Vacances...

A droite - le ciel de Sainte-Maxime - pas un nuage à l'horizon et un bleu... très bleu.


Les vacances sont finies... 




jeudi 2 septembre 2010

La BI... il manque 2 mètres



Imaginez juste Usain Bolt s'arrêter là où il est actuellement... c'est une image pour expliquer que l'un des problèmes de la BI est de s'arrêter deux mètres avant la ligne d'arrivée !

Histoire vrai : on m'appelle parce qu'on aimerait mettre au catalogue des applications un petit addon pour powerpoint... Think Cell. Toujours curieux, un petit coup de google pour voir l'application en question "think-cell chart is the leading Microsoft® PowerPoint® add-in for creating business charts. It is 3 to 5 times more efficient than the current best practices and automatically adheres to professional design rules. You can link all charts to their Excel data source, making chart updates a quick and easy task."...

Tient un truc qui lit des données dans Excel et qui fait des graphiques... et comment ca se présente - Et bien vous avez un petit menu dans powerpoint qui vous permet de faire les graphiques ci-dessous.


Là où c'est intelligent, c'est que c'est vraiment du graphique au millimètre et surtout, il est possible d'associer une source de données - on le voit dans l'exemple ci-dessous que le tableau dans Powerpoint est affichable et modifiable à loisir.

On peut se draper dans "c'est rien... c'est juste un addon" - pas de quoi fouetter un chat. La question que je pose, c'est pourquoi dans une société où il y'a des solutions BI de tout ordre... au bout du bout, on se retrouve avec un vrai besoin qui est de faire des graphiques sympas, éditables à loisir et qui s'adapte quand je change deux trois chiffres dans un tableau excel ! Tant que les solutions BI n'auront pas fait ces deux derniers mètres... il sera toujours vu comme au pire un puit de données... au mieux, un outil de requêtage qui nous ramène des données... qu'on mettra de toute façon en forme grâce à un petit addon dans powerpoint !!!
 PS : le site de Think Cell ----> ici - je vous recommande particulièrement l'argumentaire marketing imparable ainsi que les fonctionnalités !



mercredi 1 septembre 2010

How it works : Analytics


Un petite vidéo sur mon thème préféré : Analytics (par IBM)
Tout ce que j'aime... simple et élégant !