lundi 21 février 2011

Et le sparkline devint... une donnée dans un tableau !

Dans le prolongement de l'article sur les sparklines (ici), un peu de publicité pour une société très innovante qui s'appelle Isthma et qui édite le logiciel Delta metrics.

La bonne idée !
Après avoir chargé des données, il est possible d'ajouter via un traitement de créer un tableau avec une colonne un peu particulière appelée "multivaluée" et qui est représentée par un graphique de type sparkline. Dans l'exemple sur le site, on voit un tableau mais dont chaque cellule par produit est un graphique. C'est un "tableur de graphiques" pour reprendre l'article de Decideo qui leur est consacré.




Même si le graphique est fortement écrasé... on y voit plein de choses :

- le bleu clair à gauche, c'est l'évolution du PNB
- les différents verts, ce sont les consommation d'aliments (alcool, céréales, etc...)

C'est vraiment comme un tableau excel... c'est à dire que vous pouvez trier ascendant ou descendant des... graphiques ! A noter que l'outil est vraiment simple d'utilisation, c'est tout à fait possible de faire la même chose dans Excel mais il vous faudra des tonnes de manipulation pour arriver au même résultat.

Quand on dit que les sparklines sont un "concentré" d'information... c'est encore plus évident dans l'outil d'Isthma - Si vous voulez allez plus loin, vous pouvez télécharger le starter ici.

Encore plus fort !
Le graphique étant une cellule dans un tableau... il devient comme un chiffre ou texte affichable dans un graphique x - y par exemple


Sur un même graphique, vous pourriez par exemple :

- avoir par produit de gauche à droite leur marge bénéficiaire et d'identifier tout de suite les produits qui sont en marge négative (à gauche)
- avoir de haut en bas le niveau total des ventes
- et dans le sparkline qui va représenter le produit, son évolution sur deux ans mois par mois !

Imaginez juste le nombre de données qu'on vient ainsi de simplifier dans une seule représentation graphique.

La clé de la data visualisation, c'est cela : représenter un maximum de données dans un graphique le plus dépouillé possible - On pourrait calculer un "ratio d'efficacité" : quantité "d'encre" graphique / quantité "d'encre" correspondant aux données dans une table. Plus le coefficient est bas, plus le graphique est efficace !




lundi 14 février 2011

Visualiser des... dépêches !

On a beaucoup parlé de Twitter ces derniers temps dans les évènements en Tunisie et en Egypte. C'est un formidable accélérateur pour la diffusion d'information qui repose sur un principe simple : tout le monde est à la fois émetteur ou récepteur... Le seul problème que cela pose, c'est la volumétrie que cela peut représenter.

Une façon de résoudre ce problème, c'est de le représenter graphiquement et non comme un flux discontinue de dépêches... C'est ce que propose le site www.infomous.com


Je vous recommande fortement d'aller sur le site pour le visualiser... c'est tout simplement bluffant !

Cette représentation / interface est incroyablement riche en fait :

- La taille des mots représentent le nombre de dépêches
- Quand vous passez la souris sur un des mots, vous avez la liste des dépêches associées.
- Les traits représentent les liens entre ces dépêches
- Les nuages représentent des thématiques ou proximité de sujets
- Il est possible de zoomer sur un mot pour y voir d'autres mots associés
- Quand vous sélectionnez un trait, il est plus au moins épais en fonction de la "force" du lien !

Imaginez juste votre application décisionnelle des ventes représentée comme cela !

- La taille des mots représentent le nombre de produits vendus sur la période
- Les mots sont les différents d'axes d'analyse de vos ventes (produits, zone géographique, canal de distribution)
- Vous voyez les liens entre ces axes... en quoi le produit A a contribué aux ventes de la zone géographique X
- En zoomant vous voyez des mini-charts ou d'autres données de détail.

On ne sait jamais de quoi sera fait le futur... mais en voyant le site www.infomous.com, je me suis vraiment dit qu'il pouvait ressembler à cela... Nos petits enfants se moqueront certainement de notre Excel et autres tableaux croisés dynamique  ;-)

samedi 12 février 2011

La récré du WE : 9ème épisode

Kristan Ulrich Larsen est... un "Interaction Designer" - c'est du moins ce qu'il revendique ! Il a fait le buzz cette semaine avec un téléphone du futur. Il y'a une petite vidéo qui illustre le téléphone ici.


Au-delà du téléphone, cela illustre l'idée d'un objet "multi-axe" c'est à dire que vous pourriez très bien imaginer votre indicateur de vente par marché... puis de le voir par produit et par zone géographique.... juste en tournant l'objet (ca m'est revenu d'une soirée bien arrosée avec quelqu'un qui a 10 idées à la seconde... il se reconnaîtra s'il passe par ici) !

PS : cela quand même une meilleure tête qu'un pauvre histogramme sur un blackberry et de toujours penser qu'il n'y a pas de BI mobile sans... device (cf mon post) !

jeudi 3 février 2011

Timo Elliott a tué... le dataware !

J'avais déjà évoqué le très "spécial" Timo Elliott ... Il n'y a que la BI pour nous fabriquer des rock star de la présentation (ici). Dans sa dernière production Hollywoodienne (ici)... Il nous a tué le concept de dataware !


Slow Painful and Expensive... 
Copier les données, les organiser dans un dataware, poser des index, les agréger, requêter et faire des calculs... Ce n'est pas moins 6 étages à "passer" pour arriver à l'utilisateur et aux résultats attendus !


Droit au but...
Dans cette vision... vous mettez directement vos données dans l'application qui vous permettra de faire de l'analyse. Simpliste me direz vous ?

Pas tout à fait... Il est dans la droite lignée de l'émergence d'outils que le Gartner classe dans "data discovery" (ici). Dans ce type d'outils, vous prenez les données brutes et vous les jetez dans l'outil... et vous avez déjà beaucoup de possibilités d'analyse. C'est ce que j'ai fait avec les données SAP brutes (ici) que j'ai analysé directement dans Qlikview sans repasser par une couche dataware, datamarts et autres agrégats !

Rajoutez y de puissants outils de visualisation pour analyser toutes ces données brutes... (ce qui est le cas de tous ces outils de data discovery) et vous aurez le contour de la Business Intelligence de ces futures années (?).



mercredi 2 février 2011

BI = Data + People (Le meilleur logiciel...)

J'ai assisté à une conférence sur la BI et le risque - N'ayant jamais vu ces deux thèmes associés, j'y suis allé par esprit de curiosité. Dans les conférenciers, il y'avait Bernard Besson. Je vous laisse découvrir plus largement sa "fiche" sur wiki (ici). J'ai juste piocher ces éléments :
Bernard Besson, né en 1949, est un expert en intelligence économique.
 Contrôleur général honoraire de la police nationale il a été directeur de la police des Courses et Jeux au ministère de l'Intérieur.
Au Ministère de l'Intérieur (France), il a été responsable de la formation à l'intelligence économique et a participé aux travaux précurseurs de l'intelligence économique territoriale du temps où Monsieur Jean-Pierre Chevènement était ministre de l'intérieur.

C'est avant tout un expert de l'intelligence économique mais... quand on lui demande, c'est quoi la définition de la Business Intelligence, voilà ce que cela donne :

"C'est avant tout l'intelligence collective de l'entreprise... avec une finalité... être compétitif, le meilleur, les premiers... Le meilleur logiciel, ce sont les personnes à l'intérieur de l'entreprise et en particulier les questions qu'elles se posent... ce qu'elles ne savent pas... "


Moi je dis chapeau bas et MERCI - Je saurai qui citer la prochaine fois qu'on me pose cette question !