mardi 31 août 2010

La BI toute seule a-t-elle un avenir ?

J'avais déjà titré la BI traditionnelle est morte en reprenant les propos du PDG de Dassault (cf article)... Il faut réellement s'interroger sur l'avenir de la BI telle qu'on la connait aujourd'hui.

Depuis quelques jours, je "suis" R Ray Wang sur Twitter qui tweet de façon totalement compulsive... mais dans le déluge, il y'a un article qui a retenu mon attention autour de la BI Next Gen.

Rien d'extraordinaire en soi mais l'article est une excellente synthèse des tendances du marché - Ce qui est frappant, c'est que la BI ne suffit plus en soi... il faut que ses fonctionnalités s'élargissent.


1 - Le moteur de recherche
On peut l'aborder sous l'angle que les données non structurées sont maintenant incontournables. Mais en fait, cela va bien au-delà. Google était le standard en terme de moteur de recherche sur internet... il va devenir un standard tout court. Ce que tout le monde veut maintenant, c'est cette fenêtre magique où l'on tape des mots et où l'on a le résultat de façon instantané !
Et puis clairement, vous cherchez à comprendre pourquoi le chiffre d'affaires avec le client X a chuté, il est clair que d'avoir au même endroit l'ensemble de ses contrats, échanges de mail et tableau de bord... ca doit s'appeler la vision "360" degrés du client tant rechercher !

2 - L'environnement utilisateur
Si vous demandez à n'importe quel utilisateur l'application numéro 1dont il est le plus satisfait, celle qui marche tout le temps, la plus fiable, la plus simple à utiliser... il y'a une grand probabilité qu'il vous cite la messagerie !
L'application BI stand alone sur laquelle on vient se connecter, où l'on rentre un mot de passe, où il faut être formé... c'est une diffusion qui sera limitée et autour de spécialistes- il faut en être persuadé.
L'application BI totalement intégré dans la suite office - dans sa messagerie, dans son téléphone mobile, dans son tableau excel et dans son powerpoint... c'est cette BI là qui sera dans des niveaux de déploiement important.

3 - L'intégration avec les systèmes transactionnels
Le système transactionnel d'un coté, la BI de l'autre, au milieu un extracteur, un dataware, un datamart, un outil de restitution, le temps de requêtage... ce n'est juste pas possible de piloter ses processus de cette façon là !

Appelez cela Business Activity Monitoring (BAM), Active Business Intelligence... mais c'est encore une illustration que la BI seule n'est pas suffisante - il faut qu'elle soit partie intégrante de votre ERP, de votre système au quotidien pour vous aider à prendre des actions correctrices.

4 - La communauté et la collaboration
Effet de mode ? débat ridicule sur la fameuse génération Y ? Je suis loin de regarder facebook comme le truc incontournable et pour tout dire terrible sceptique de son application en entreprise.... Mais de se dire qu'à travers un outil de pouvoir accéder à  une communauté d'expert qui se challengeront, voir vont rivaliser de finesse pour vous faire la meilleure explication sur l'évolution de l'activité, on peut y croire. J'imagine juste le directeur du marketing poser une question dans un facebook like... vous aurez à coup sur des réponses !


Il ne reste plus qu'à la monter cette plateforme ;-)

lundi 30 août 2010

The Art of Data !

C'est clamé haut et fort... IBM is working with our clients to make many aspects of our world 'smarter'.

Ses investissements dans la BI (rachat Cognos et SPSS) sont aussi accompagnés du développement d'une nouvelle offre coté conseil (Business Analytics et Optimisation)... et une très "solide" démarche marketing. Sur ce dernier lien, la BI perd le B de I pour devenir une démarche globale appliquée à l'ensemble de notre monde... pas moins !

La cerise sur le gateau, c'est cette video - IBM : The art of data... Je vous la recommande en HD ainsi que les commentaires !

Pour vous donner une idée, "la forme" de gauche représente la densité de passage dans un lieu public...

Une idée que met souvent en avant IBM est d'utiliser les données de trafic pour le réguler... et plus largement que notre limite à traiter d'énormes volumes de données recule de jour en jour.



Et de fnir sur cette jolie phrase... "To all the de coders, designers, artists and pioneers who turn their passion for data into a new art form"... Intéressant non ?

vendredi 27 août 2010

La récré du week-end - 5ème épisode



Comment dire... je n'ai jamais été à des BI summit organisé par le Gartner mais quand on voit la vidéo des "BI-tles"... on se dit au choix


1 - ca doit être tellement stressant d'évaluer des logiciels de BI qu'on finit par péter un cable


2 - La drogue... c'est mal


3 - la prochaine fois qu'un éditeur de logiciel me sortira le carré magique... je penserai à ces 5 gars de droite ^^


Pour aider - un petit extrait des paroles... et je recommande de passer la première minute. Les grands artistes savent se faire attendre mais c'est un peu long quand même.


" Oh I get BI with a little help from my friends,
Ummm I get high with a little help from my friends,
Ummm Going to try with a little help from my friends. "




PS : Peace & Love John... savais tu que quelqu'un ferait quelque chose comme ca de ta chanson.

jeudi 26 août 2010

Stephen Few... Monsieur Data Visualisation !

Le monsieur de droite est Stephen Few - et on peut dire qu'il est un des auteurs / consultants les plus reconnus sur le sujet de la data visualisation.

Pour bien cerner le personnage, il a un petit test qu'il propose : "Welcome to the Graph Design I.Q. Test." que vous pouvez faire en cliquant ici.

C'est une excellente introduction à la data visualisation, pas celle des éditeurs de BI... mais celle qui permet de mettre en valeur, en perspective des données.

Un bon moyen aussi de comprendre son travail est sa page exemples - il y'a une collection de graphiques plus laids les uns que les autres


Et pour chacun de ses graphiques, il propose une alternative plus exploitable qui met en valeur les données. Je vous laisse découvrir ses choix - c'est vraiment étonnant !

Son dernier ouvrage "Now you see it" est très beau livre avec par situation son analyse sur le meilleur graphique possible : analyse de séries temporelles, une partie dans un ensemble, analyse d'écart, analyse d'une distribution ou répartition, analyse des corrélations... Je recommande fortement la lecture à ceux qui s'interroge devant quel graphique choisir !

Enfin une petite vidéo de lui sur le site de Tableau software qui permet de voir à quel point le personnage est vivant et ses idées tout à fait décapantes sur le "succès" de la BI !

Un petit post-it mémo pour retrouver son travail.

lundi 23 août 2010

Self Service BI... ?

Sur votre droite, voici à quoi va ressembler votre nouveau département BI quand vous l'aurez transformer en self-service !

Je rebondis en fait sur un article de Wayne Ekerson qui décrit comment arriver au nirvana (pas moins) d'une BI selfservice...

Rien d'extraordinaire mais pour rappel :

1 - Une BI adaptée à son public en fonction que vous êtes un casual utilisateur ou un hardcore analyste
2 - De l'importance de l'implication de l'IT dans le jusqu'au bout d'une solution BI (yc les reporting)
3 - Créer un réseau de super utilisateur (qui vont créer les rapports self services)
4 - Libérer et gérer ces super utilisateurs (leur donner les meilleurs outils tout en optimisant leur production)
5 - Évangéliser les managers à utilisateurs des rapports tout fait plutôt que d'en créer d'autres


Je n'y crois pas trop au self-service... et plus largement à la BI en portail d'entreprise où l'on trouve à l'intérieur des rapports (pleins - trop ?) qu'on vient "consommer" en fonction de ses besoins... pour continuer l'image du self, pourquoi je vais porter mon plateau alors que j'ai mon rapport powerpoint dans ma boite mail !

Ce qui est intéressant, ce sont les 5 points que je "dérive" un peu autrement

La BI pour utilisateur casual... ou le problème du nombre d'outils
Dans une étude de Microsoft trouvable ici, vous avez slide numéro 16 le temps moyen par activité et outils - on voit que l'activité "analyser" représente 27 minutes du temps et qu'en premier les personnes utilisent Excel et Access - et en deuxième un logiciel métier. Autant dire que s'il me faut 15 minutes pour avoir mon reporting en accédant à un outil web compliqué... c'est déjà mort. Et l'étude de rappeler que l'email est utilisé pour presque tout... la réponse est certainement de coté là. Les mots clés sont messagerie, push, recherche...

La responsabilité de l'IT
200% d'accord sur le fait que la solution doit être de bout en bout - la mise à disposition des données ou l'ouverture de service sont loin d'être suffisants. Il faut regarder au bout du bout le résultat et force est de constater que c'est un slide powerpoint dans une messagerie. Il faut absolument décloisonner la BI si on veut qu'elle prenne beaucoup plus. Les sujets "gestion de contenu", collaboration et communication doivent faire partie d'une solution de BI complète.

Du super utilisateur... à l'expert façon web 2.0
Le plus grand apport du Web 2.0 est que la fonction "écriture" a permis de voir des gens sortis de nulle part apporter quelque chose à la communauté. Vous avez un souci avec votre matériel informatique ou votre téléphone portable - vous trouverez 10x plus de choses coté forum et communautés que n'importe quel service client. Plus que les repérer, il faut leur donner des moyens d'expression et des possibilités de se mettre en valeur. Plus que le rapport produit, ce qui est intéressant, c'est de capturer sa connaissance des données, ses explications sur les variations. Plus que le rapport, ce sont les commentaires qui ont du sens !

La régulation de la communauté
Communauté = modérateur. Il n'existe aucune communauté sans modérateur. Il faudra trouver qui mais c'est une fonction essentielle - quelqu'un devrait pouvoir retirer des commentaires ou des rapports erronés tout simplement. Autre fonction, il faut permettre le rating. Un rapport produit par untel devrait être raté par les utilisateurs en terme d'utilité et de pertinence. Cela permettrait de réguler très fortement la production. Le super utilisateur aura tendance à s'occuper des rapports qui marchent bien plutôt que ceux jamais accédés et jugés inutiles. De ce point de vue le système de notation est un redoutable outil !

La fonction "recherche"
Si l'on veut que le manager utilise des rapports tout fait... encore faut-il qui puisse les trouver. On en revient encore à la gestion de contenu et à l'importance d'un moteur de recherche mais qui ne se contenterait pas de retrouver un rapport mais aussi qui l'a fait - quels sont les commentaires qui ont été faits - le rating.

SAP BO propose quelque chose comme ca - mais ca reste encore très axé sur le contenu du rapport. La question est ne faudrait-il pas regarder du coté des éditeurs spécialistes de ce sujet et en particulier du coté de l'open source... A suivre

jeudi 19 août 2010

La récré du week-end - 4ème épisode.


We're doing BI !
Le business à gauche - l'IT à droite.

What do you mean !
Ou manifestement, c'est difficile de parler de la même chose.

Et enfin I like this BI stuff
Ou avoir les informations c'est bien - comprendre quoi en faire...

E N O R M E ces vidéos ^^

Google et la BI... l'axe temps devient une vidéo !

Un petit focus sur un Google Labs : "The Google Public Data Explorer makes large datasets easy to explore, visualize and communicate. As the charts and maps animate over time, the changes in the world become easier to understand. You don't have to be a data expert to navigate between different views, make your own comparisons, and share your findings.".

Au delà du moteur de recherche, Google est aussi un très grand "influenceur". On retrouvera à coup sur des idées des Google Labs dans les solutions BI de demain - il faut en être persuadé.

Le bouton "play"

L'axe temps (cf précédent post) est à la fois l'axe d'analyse le plus vieux... de la BI mais on voit des tentatives pour l'améliorer versus une sélection de période. Dans Data Explorer, il est possible d'avoir un bouton "play" qui fait défiler les périodes avec son évolution sur le schéma.

Vous n'avez plus un schéma... c'est devenu un film ! Je vous recommande chaudement d'aller voir ce que cela ressemble sur leur site. L'exemple croise l'espérance de vie et la fécondité... et on voit clairement que tout le monde finit en bas à droite, c'est à dire une augmentation de l'espérance de vie avec une chute de la fécondité.

Le focus pas simple passage de la souris avec les valeurs sur les axes.

Dès que l'on passe sa souris sur une des bulles, l'étiquette apparait mais aussi la valeur exacte sur l'axe X et Y et le chiffre total. Il est vraiment possible comme dans un tableau de voir valeur par valeur. Bien évidemment le tout est en mémoire.


La comparaison
Pour certains graphiques, on a aussi la possibilité de comparer tout de suite la valeur sélectionnée avec la moyenne ou le total. Le petit graphique de droite montre cela. Vous voyez tout de suite, s'il est au dessus ou en dessous ou quand c'est un total, la part représentée dans l'ensemble.
En plus de ce top 3 des fonctions, le reste est aussi remarquable - pour tout dire, c'est assez bluffant.



Cliquez pour zoomer

Sur le schéma ci-dessus, j'ai remis l'espérance de vie et le revenu moyen par habitant - on voit en déroulant le film deux points s'échapper en terme de revenus moyens - vous stoppez le film, vous passez votre souris et pan, les deux pays en question sont le Qatar et l'Arabie Saoudite... et on est dans les années 70 !On y voit l'Inde (la grosse bulle verte) si loin de la chine en terme d'espérance de vie au début des années 60 faire d'immenses progrès dans les 15 dernières années... 

Google... le futur grand fournisseur de solution BI pour demain ?



mardi 17 août 2010

Dataware 2.0... par Bill Inmon

Notre ami Bill est... selon Wikipedia le père du Datawarehouse et d'être à l'origine de la définition "a subject oriented, nonvolatile, integrated, time variant collection of data in support of management's decisions".

Quand vous tapez dataware + failure dans google, les deux premières pages sont une belle collection de raisons d'echec (top 5, les 12 raisons, etc...). Et la statistique dont personne ne sait d'où elle vient mais que tout le monde répète "More than 50 per cent of data warehouse projects during the next two years are doomed to outright failure or will have only limited acceptance, industry analysts warned today."

Du coup, notre ami Bill (je ne suis pas intime avec lui mais quand on s'appelle Bill, ca appelle tout de suite à une certaine convivialité) a sorti un livre en 2008... "DW 2.0: The Architecture for the Next Generation of Data Warehousing".

Ce qui est intéressant, c'est qu'il ré-explique le fondamental du datawarehouse. Il refait l'histoire de l'informatique marquée par le fait que la couverture de l'informatique en terme de domaine s'est considérablement étoffé pour arriver à un "spider web environment".


En français, on aurait dit le plat de nouilles... mais en anglais ca devient la toile d'araignée - c'est une autre image... Là où c'est fort de café, c'est que Bill nous explique que le datawarehouse avait pour vocation justement de transformer ce "big mess" en un objet organisé, orienté sujet... permettant de prendre des décisions !!

Je crains Bill que le plat de nouilles se soit retrouvé dans le dataware... avec des toiles d'araignées en plus sur toutes les choses pas utilisées mais qu'on charge tous les mois.

Mais il se démonte pas, il encaisse les critiques ou plutôt d'argumenter que le monde a changé. Il pose comme 1er principe du datawarehouse 2.0 la notion de cycle de vie de l'information.


En fonction de la fréquence d'accès qui diminue dans le temps, on trouve pas moins 4 "secteurs" dans le dataware 2.0 et de faire une relation entre volumétrie et fréquence d'accès.

2ème principe, il propose l'inclusion en transverse de ces secteurs, des Metadata pour ne pas "perdre" l'information... pour Bill, une des raisons que certaines zones du dataware ne sont plus utilisées est parce qu'on a perdu l'information. Non pas qu'elle ait disparu du dataware mais on ne sait plus à quoi ca correspond. Comme si dans votre entrepôt physique, des palettes entières de choses sont stockées mais vous n'avez plus l'étiquette dessus - ca m'a fait beaucoup rire, non pas que que soit faux mais l'image est intéressante !

3ème principe, l'inclusion de données non structurée... ca c'est la tarte à la crème du moment. Très vrai mais déjà qu'on a du mal avec les données structurées... et puis il faut encore pouvoir requêter dessus sur les deux à la fois sinon j'en vois pas l'intérêt (cf Search Based Application mais c'est encore tout neuf ).

Et enfin, 4ème principe, les fondements technologiques du dataware doivent pouvoir évoluer dans le temps pour s'adapter à l'évolution du business.

Si ca vous donne envie d'aller plus loin, je vous invite à au moins jeter un coup d'oeil à l'ouvrage.

dimanche 15 août 2010

Slide:ology

Slide:ology 
The art and science of creating great presentation

Nancy Duarte est connue pour avoir fait changer les slides d'Al Gore lors de sa présentation sur la protection de l'environnement. Son ouvrage est aujourd'hui la référence en matière de présentation.

Un passage très intéressant de son ouvrage concerne les slides qui présentent des données.

Une idée clé est "Data slides are not really about the data - They are about the meaning of the data". Cette idée est très vrai dans les projets BI où l'on se focalise sur la donnée et trop peu sur le sens de la donnée ! Les fonctions commentaires, la possibilité d'enrichir par du qualitatif est réduite à sa plus simple expression (boite de texte, légende).

Nancy Duarte pose 5 principes : les "Five Data slide Rules"

1 - Telling the truth


Elle insiste sur la justification des chiffers :  "addtionnaly be prepard to provide access to the complete data set". Un des apports des solutions de BI en mémoire est la possibilité de revenir sur la donnée de détail versus des cubes agrégés selon des règles de gestion opaque. Intéressant de voir cette remarque alors qu'on parle de slides !

2 - Getting to the point

"To communicate your data effectively your first must articulate the conclusions you want your audience to adopt". Encore une fois, l'importance des commentaires, des conclusions, la possibilité de raconter une histoire pour arriver à une conclusion va devenir une fonction clé. Et de citer une fonction très intéressante dans Qlikview : la création de favoris que l'on peut enchainer pour mémoriser nos analyses et présenter nos conclusions.

3 - Picking the right tool for the job

La bonne représentation est importante et pas dissociée de l'objectif que l'on se fixe. Est-ce qu'on veut focaliser sur le chiffre en lui même ou le comparer à d'autres. Ce qu'il faut retenir par exemple, c'est qu'un chiffre sur un fond noir peut suffire à faire passer le message versus histogrammes, camembert, etc. Ci-dessous, un "classique" des présentation à la Steve Jobs... un gros chiffre remis dans le contexte (par jour).


Le paradoxe est que vous trouverez assez rarement une solution de reporting qui ressemble au slide de Steve Jobs... et pourtant.

4 - Highlighting what's important

La possibilité de passer en gras l'une des courbes, de jour avec les couleurs dans les formes. Autant de possibilités nécessaires pour mettre en évidence les données. Jeter un coup d'oeil sur mon article sur Tableau Software.

5 - Keeping it simple

L'exemple de droite... n'est pas raisonnable !

Je suis extrêmement sceptique du concept du dashboard - c'est une idée qui est au final très faiblement implémentée. Dans la mouvance du balance scorecard, on nous a gavé avec ce concept mais quel est le degré réel de diffusion ?

Et de rejoindre l'idée que la simplicité est la clé. Une seule idée par slide - une  histoire, une conclusion et pas un fatras de données et de graphique !

Vous avez plus bas l'article sur les innovations BI et de voir que Dashboard et Advanced Data visualisation recueillent de loin les votes en terme de priorité.

C'est peut-être à mettre en relation avec un excellent article publié par le grand BI dont le titre est "selon KPMG, la moitié des projets BI ratent leur cible"...

vendredi 13 août 2010

La récré du wee-end - 3ème épisode.

Après la blonde dans une bibliothèque, un petit film à cliquer ici.

Respect devant tant de créativité ^^

jeudi 12 août 2010

Webinar... Hottest innovations in BI by Cindi Howson

Mon premier webinar... une présentation par Cindi Howson - quelqu'un de très présent sur le web sur la BI et dont le blog est très bien !

C'est toujours intéressant d'entendre la personne en "presque" live. Elle avait posé 10 innovations en matière de BI dans son blog et nous livrait son top 3 dans ce webinar avec un commentaire.

En #3 le Google-Like BI - son argument est que la diffusion de la BI peine à cause de la difficulté d'accès à l'information. Google est de loin l'application jugée la plus facile devant le mail et l'ipod. Sa conviction est que la BI doit devenir aussi facile que de chercher sur Google !

En # 2, Collaboration & social Networking. Je n'ai pas trop aimé le débat sur génération X, Y, Baby Boomer et Old Baby boomers... peut être (et je dis bien peut être) que la génération Y fait tous les jours du facebook mais l'entreprise est un lieu à part... En revanche, j'ai beaucoup aimé la plateforme où chacun vient déposer son rapport sur une plateforme pour le partager... où les utilisateurs peuvent "ranker" les rapports produits et télécharger le rapport façon Itune. On pourrait aussi du coup faire un hit parade des plus téléchargés etc... Encore Apple qui a frappé ^^

Et en #1, la BI mobile... l'information tout le temps, partout, qui utilise votre localisation, qui lit les codes barre et les images... pas moins ! Elle a insisté sur le fait que la BI mobile était une vieille idée mais qu'elle n'avait jamais pu se concrétiser parce qu'il fallait un serveur dédié, que c'était compliqué et de mettre en exergue que les solutions actuelles étaient plus intégrées à la plateforme BI. En fait c'est toujours compliqué et il faut bien un serveur à part et devant être exposé sur internet. Je vous laisse regarder ce point chez les principaux éditeurs mais jeter un coup d'oeil à l'architecture... Si vous trouvez quelque chose en mode push par email par exemple et surtout offline, laissez moi un commentaire.

On verra dans le temps si une 11ème, 12ème innovation émergent... il me semble qu'il se passe quelque chose du coté des bases de données de l'open source avec le mouvement No SQL org. J'ai laissé une question lors de la séance Q&A mais elle n'a pas été retenue - pas gentille Cindi :-(

Edit : ah oui j'ai oublié le sondage... et le "petit" décalage avec le top 3 - les priorités sont plutôt comment faire synthétique et beau pour les dirigeants... qui peuvent débloquer le porte monnaie... la dure réalité de la vie en entreprise !

mardi 10 août 2010

Concepts BI - L'axe temps

On va dire que l'axe temps est l'axe historique... des projets BI. Je me rappelle de débats où s'affrontait les tenants de la modélisation de l'axe temps en deux axes (l'année d'un coté, les périodes de l'autre) versus ceux qui voulaient tout mettre dans le même axe....

La première fois que j'ai vu quelque chose de différent sur la modélisation de l'axe temps vient de la société Sternatech (totalement et absolument inconnue mais qui m'a montré la première fois un produit BI en mémoire !). Ils avaient un "nouveau" concept de gestion du temps. Le commercial m'avait même expliqué que lors de la levée de fond pour leur société, Bernard Liautaud (le fondateur de Business Objects) leur avait même dit qu'ils avaient réussi à faire quelque chose d'intelligent avec cet axe. Le marketing de cette société l'a baptisé "Time Médiator"... on peut faire joujou avec un exemple ici.


 Il faut appuyer sur Y et le selecteur de l'année pour retrouver d'un seul coup d'oeil l'année, les trimestres, le mois... et les jours. Quand vous cliquez sur trimestre, l'objet s'adapte en affichant les mois concernés... jusqu'au jour. En quelque clics, on selectionne très rapidement la période considérée que l'on soit en cumul ou par période.

La deuxième fois où j'ai vu quelque chose de similaire, c'est lors d'une présentation Qlikview


Quand vous cliquez sur Q1, les trois mois restent en blanc, le reste devient gris... et il est possible en utilisant la touche contrôle de sélectionner très facilement des mois différents. C'est vraiment une "spéciale" Qlikview que cette façon de gérer et sélectionner très très facilement la période considérée. Une démo ici.

Et mon débat du début me direz vous... un des apports de la BI in Memoy est finalement "d'éclater" l'axe temps par année, quarter, mois, jour... et de permettre à l'utilisateur en quelque clics de sélectionner la période voulue... En fait, ce n'est plus un axe.... c'est devenu un "sélecteur".

lundi 9 août 2010

Tableau Software !

J'ai ce produit dans le radar depuis quelque temps maintenant... et plus que le fait que ce soit un excellent logiciel de "data visualisation"... il est très novateur dans son approche.

La première chose qui le différencie est qu'il existe une version "public" qui vous permet de manipuler le produit pour notamment alimenter votre blog ou un article sur internet (Un exemple sur le site internet du journal wired) Vous pouvez ainsi insérer dans votre blog ou site internet un graphique... et indirectement leur faire de la publicité.

La deuxième approche est qu'il y'a une sorte de "concours", c'est à dire qu'il est possible de proposer sa propre visualisation avec un classement par popularité. Il y'a un top 100 des plus belles visualisations - et là encore c'est une excellente façon de promouvoir son produit par l'exemple.

Celui qui me plait le plus et montre bien les apports de la visualisation est un tableau croisé par couleur des oppositions entre équipes de basketball du championnat américain.


On voit d'un seul coup d'oeil que Miami est très mauvais - mais aussi qu'une équipe très forte comme cleveland a un un rond rouge contre Milwaukee qui semble être sa bête noire. C'est un bel exemple de montrer des choses qu'on ne pourrait pas avoir avec des chiffres - ce qui est bien, c'est qu'on peut télécharger l'exemple et les données et l'on voit vraiment comment 250 lignes plus indigestes les unes que les autres deviennent un graphique parlant.

Retrouvez l'exemple ici et la version public du produit en cliquant sur le lien.

PS : A souligner également la qualité des matériels de formation ou d'initiation qui donne vraiment envie de s'y mettre - j'espère pouvoir vous montrer ma première réalisation !

samedi 7 août 2010

La récré du week-end - 2ème épisode.

On va dire que c'est le caractère décalé de l'open source... une petite publicité qui vante le produit Pentaho  une suite BI open source. Cliquez ici

Ca change des messages traditionnels !

jeudi 5 août 2010

Visio... for Business Intelligence.

En cherchant les nouvelles fonctionnalités offertes par Visio 2010 et je vois un petit onglet sur la page "Visio for Business Intelligence".

Passons la vidéo pour arriver Visio Services qui montre une vidéo où l'on associe des données aux différentes petites boites de votre diagramme de flux... et là c'est juste une incroyable bonne idée !

On se retrouve avec les templates visio capable de représenter des diagrammes de flux. Enfin, vous allez pouvoir disposer d'un outil qui ne fait pas que modéliser votre processus mais aussi peut faire du reporting sur par exemple le nombre d'opérations, d'incidents, la durée du processus... il n'y a aucun logiciel de BI orienté réellement analyse des processus - les objets mis à disposition sont les mêmes que vous représentiez les ventes du mois... ou la durée de fabrication de vos produits !

C'est aussi une palette quasiment infinie d'objets en tout genre auquel vous pourrez associer des données venant de votre base de données ou d'excel. La BI a souvent pour limite les mêmes objets (courbe, histogramme, camembert, tableaux, nuages de points, etc...) archi-vu et revus dans tous les logiciels.

Imaginez les possibilités de différentiation d'un projet BI à un autre !

lundi 2 août 2010

Le costume demi-mesure


En matière de costume, vous avez le choix entre le prêt à porter - disponible de suite mais il sera plus au moins adapté à votre morphologie. A l'autre extrémité, vous avez la "grande mesure" ou bespoke en anglais. Le plan est unique et construit après une prise de toutes vos mensuration. Très long et très cher mais il sera en tout point parfait. Entre les deux, il y'a ce qu'on appelle la demi-mesure. Le plan existe déjà mais il est adapté selon les mensurations du client.

La Business Intelligence est une industrie de luxe ! 

Vous allez d'abord choisir le tissu chez SAP, Oracle, IBM, Microsoft. Chacun de vous mettre en avant le caractère haute technologique du tissu - capable de vous tenir chaud l'hiver et au frais l'été... Dite vous bien qu'après avoir choisi le logiciel, ca vous fera le même effet que d'avoir 10 mètres de tissu pour votre costume !

Vient ensuite la prestation du tailleur dit intégrateur qui va vous faire le plan (de projet) et vous fabriquer le costume après une longue phase de prise de vos mesures... Il n'est pas dit que vous serez à votre avantage dedans - sur mesure ne veut pas dire élégant !

Enfin vous irez revoir très souvent le tailleur... pour lui demander de rajouter une poche ou encore parce que vous avez pris 2 tailles de plus !

Mon plus grand étonnement est pourquoi le sur mesure est la seule solution envisagée - au-delà bien évidemment que cela fait vivre deux secteurs de l'économie ! Pourquoi voulez vous alors que je fasse pile un 40 (le fait que j'ai un SAP standard comme ERP par exemple)... que j'aille dépenser toutes mes économies dans un costume sur mesure.

Imaginons une autre histoire...

Lors de votre première réunion avec votre client potentiel, il lui est montré une une plate forme 100% opérationnelle. Le client voit clairement les fonctionnalités qu'il a et... ca lui plaît !


- A la question, mais comment faire pour avoir la même chose chez lui. Il lui est expliqué qu'il est livré d'un serveur avec tout dedans. Il faudra rebrancher le serveur sur son réseau et indiquer l'adresse de son sap. Un travail d'adaptation des axes des rapports sera fait pour tenir compte des spécificités du client.
- A la question combien ca coûte, le prix comprend le matériel et le logiciel, un ticket d'entrée environ 5x inférieur à ce que cela coûterait en prestation.. mais il est demandé de s'engager dans un contrat d'un an pour la maintenance de l'application (c'est le principe de l'offre de téléphone mobile appliquée à la BI).



C'est le principe du costume demi-mesure : un plan que l'on adapte aux mensurations du client !