vendredi 15 octobre 2010

Kingston... et "Small is beautiful"


La bonne blague, votre datawarehouse sur une clé USB... et bien non, pas totalement !

Kingston fait des clés USB mais aussi ca... des disques durs SSD.
La BI a un énorme talon d'achille - elle stocke les données sur des disques durs. Pour stocker, c'est parfait mais pour accéder à l'information, on touche des limites physiques liées à des disques. La petite image en dessous vous permet de comprendre la différence



A ma gauche, vous avez un disque avec un bras... à ma droite vous avez des mémoires basées sur des processeurs... vous comprenez tout de suite le potentiel. Les technophiles avertis vous diront... c'est encore très limité en taille et c'est encore très cher. Oui, mais on sait tous que cela peut changer rapidement. Et j'en reviens à la blague de la bande-dessinée du haut avec deux idées.

1. Small is... beautiful
Si vous demandez à un responsable dataware de se présenter... il vous parlera invariablement de la volumétrie de données gérée... C'est tout simplement ridicule ! Les contraintes sont énormes... A l'inverse, avec une taille de dataware très petite, de nouvelles perspectives s'ouvrent à vous. Les disque durs SSD évoqués plus haut mais aussi les solutions BI in memory. Vous aurez supprimé les temps de requêtage ou presque... Là où vous aurez fait 20 requêtes, vous pourrez en faire 60, 80, 100... par définition, vous avez multiplié potentiellement par 2-3-4 votre capacité d'analyse.

2. Le retour de Bill
Mon article sur Bill Inmon parlait de son ouvrage "dataware 2.0" où il proposait une architecture à 4 étages avec une première zone où l'interactivité était la plus grande mais avec une volumétrie faible. Et à l'inverse, on avait la dernière zone avec beaucoup de volumétrie mais relativement peu d'interaction. Les technologies "in Memory" ou SSD postulent clairement pour la première zone !

Le meilleur est à venir. C'est bon de se le dire après une dure semaine...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire