mardi 30 novembre 2010

The future of BI is...

... dans votre Excel ^^

Et pourtant l'accroche sur Twitter était ambitieuse... "Want a glimpse into the future of ? Cool post + video on next-generation analytics "... ici


On a ensuite une vidéo avec des personnages type BD plutôt sympathiques - j'ai pas tout compris la symbolique de la grenouille ;-)



Et au bout du bout... qu'est-ce qu'on a.... de quoi va être le futur... Un superbe écran Excel 2010 !!!!




Pour une vision du futur... Je ne nie pas qu'Excel est une brique importante de toute BI - c'est la brique fondatrice... le premier dans laquelle votre BI devrait être... mais c'est une BI 1.0 - importante, incontournable mais toujours 1.0 (cf mon billet sur powerpivot.). Dans le schéma, je l'ai mise au centre mais j'ai ajouté 4 dimensions d'une BI de demain.


1 - Plus simple
Iphone.... Google... Facebook... voilà autant d'exemple de l'attente en matière de nouvelle BI si on veut qu'elle touche plus de personnes.


2 - Plus intégré
Pervasive on dirait en anglais... totalement intégré dans votre quotidien et dans vos décisions (BI mobile, intégré à l'ERP).


3 - Plus visuel
Ca ne veut pas dire plus de graphiques... mais une utilisation pertinente de la visualisation (un petit exemple de Stephen Few sur des mauvais graphiques ici)


4 - Plus analytique
Je dirais plus statistiques... avec des fonctions aujourd'hui nichées dans du datamining et qui devrait être accessible facilement.


Vous me direz qu'Excel peut faire tout cela... c'est peut être cela le problème (ou la solution)... mais c'est comme le décathlonien... bon partout, excellent nul part !



dimanche 28 novembre 2010

Louis Pion... pilote ses boutiques en temps réel !

J'inaugure une nouvelle série - l'objectif est de "compiler" tout exemple de la valeur de la BI à partir de témoignage d'entreprise ! Cet exemple est tiré du dernier numéro de Management

Louis Pion est une marque du groupe Galeries Lafayette qui propose plus de 200 modèles de montre de 20 à 200 € - c'est 165 magasins à travers la France  pour 150 M€ de chiffre d'affaires. Il est le premier distributeur de montre en France !

1 - Le temps réel... sur 10 indicateurs
Grace à un logiciel directement connecté à la caisse, il est possible de "surveiller" une dizaine d'indicateurs (CA, nombre et type de pièce vendes, ticket de caisse moyen...) depuis un PC que l'on soit au siège ou en mobilité sur un ordinateur portable !

2 - Combien ca coûte ?
150 € par mois et par caisse - soit 700 K€ par an (un peu moins de 0.5% du CA tous les ans) - A noter, que le logiciel miracle est loué (mode SaaS).

Edit 10/01/2011 : comme je vois plein de personnes venir sur mon site pour cet article en particulier - la solution vient de Cegid (ici)... et c'est du SaaS (ici) !

3 - Pour quels bénéfices ?
Trois points mis en avant :
- "Difficile à évaluer précisément... mais il est certain que l'outil a nettement contribué à notre croissance... Visualiser l'activité en direct rassure et mobilise les équipes... Souvent cela remotive les vendeurs et la courbe remonte illico... "
- "Le contrôle à distance sert aussi à éviter les ruptures de stock... le responsable peut consulter immédiatement les réserves des boutiques alentour pour y envoyer un client ou demander le transfert de marchandise"
- "Dans les périodes de promotions, les vendeurs savent immédiatement s'ils peuvent accorder un rabais supplémentaire ou non... en fonction du stock et du nombre de gestes commerciaux... très utile pour tenir nos marges"

4 - Que faut-il en retenir
Vous avez vu qu'il est plutôt difficile de tirer un ROI sec de ce type de fonctionnalité (la BI en temps réel) mais il ne fait nul doute que Louis Pion en tire un bénéfice - ils y consacrent 0.5% de leur CA.
C'est un bel exemple pour encore illustrer que la première valeur de la BI réside dans le contrôle (cf mon billet sur ce sujet). J'avais cité mon professeur de contrôleur de gestion ""Le contrôle de gestion est formé des processus et systèmes qui permettent aux dirigeants d'avoir l'assurance que les choix stratégiques et les actions courantes seront, sont et ont été cohérents, notamment grâce au contrôle d’exécution... le contrôle d’exécution est formé des processus et des systèmes conçus pour garantir aux responsables que les actions qui relèvent de leur autorité seront, sont et ont été mises en oeuvre conformément aux finalités confiées tout en dispensant ces responsables de piloter directement ces actions"

Une des finalités du contrôle de gestion est à travers la mise en place de processus et systèmes de pouvoir modifier les comportements... nul doute que c'est le cas non ?

Et de réaffirmer que... la première valeur de votre BI est de pouvoir renforcer le contrôle de l'entreprise... et que paradoxalement, il n'y a pas de ROI sonnant et trébuchant avec cette fonction... mais elle est tout simplement indispensable ^^

jeudi 25 novembre 2010

Peter Drucker... et la BI

Un grand théoricien du management
C'est le 5ème anniversaire de la mort de Peter Ferdinand Drucker. Il est né en 1909 à Vienne en Autriche... à une époque où un ordinateur était encore une chimère... Dans son ouvrage "On the profession of management" de 2003, il y'a un chapitre particulièrement intéressant dont le titre est "The information Executives truly need" - Pour rappel, cet article a été écrit en 1995... cette année là, SAP sortait sa première version client / serveur... et BO sortait sa v3 !

Trois extraits choisis 

1 - "Depuis l'apparition des nouveaux outils informatiques, il y'a trente à quarante ans, les dirigeants ont à la fois surestimé et sous-estimé l'importance de l'information dans l'organisation. Nous - moi y compris - avons surestimé les possibilités offertes par l'information au point de penser que les modèles d'entreprises fournis par l'ordinateur pourraient prendre des décisions, voire gérer une grande partie de l'entreprise. Mais nous avons aussi énormément sous-estimé les nouveaux ; nous les avons considérés comme un moyen de faire mieux ce que les dirigeants faisaient déjà pour gérer leur organisation".


Peut-être est-ce le cas avec la BI non ? On a peut être surestimé les possibilités offertes en pensant que dataware, reporting, dashboard ou même balanced scorecard nous guiderait de façon quasi-automatique dans nos décisions. De la même façon, on a aussi peut-être sous-estimé les possibilités de la BI en ne sortant pas des sentiers battus... On revient sur l'influence de la BI sur les processus et les façons de faire.


2 - "Les changements majeurs commencent aussi à l'extérieur d'une organisation. Un détaillant peut posséder un grand nombre d'information sur sa clientèle. Mais quelle que soit sa réussite, ses clients ne représentent qu'une petite fraction du marché, la grande majorité étant des non clients. C'est toujours avec les non clients que les changements fondamentaux surgissent et deviennent significatifs"


La majorité des dataware sont sur des informations.... internes ! Les informations sur la concurrence, nos "non clients" sont rarement croisées avec nos informations internes. C'est à méditer ! Peut-être que les prochains datawares devront comporter des informations sur ces "non-clients" afin de les comparer avec ses propres clients.


3 - "L'entreprise qui émerge actuellement est conçue autour d'une ossature : l'information, à la fois le nouveau système d'intégration de l'entreprise et son articulation".


Une façon de ré-affirmer l'importance de l'information et d'un système décisionnel comme permettant de comprendre l'articulation et l'ossature de l'entreprise.

jeudi 18 novembre 2010

BI en mémoire et associatif...épisode III - Retour vers le futur ?

Bref retour en arrière...
De mes années de consultant chez SAP France, j'ai gardé la connaissance d'une bonne partie du modèle SAP. A droite, cela vous donne une idée du fatras sur les tables de la comptabilité !

Je crois bien que c'est comme ca depuis plus de 30 ans... On m'a raconté que c'était déjà comme ca dans SAP R2, celui qui tournait sur un mainframe à la fin des années 70... Et dans un mainframe, on va dire que l'organisation des tables est au bon vouloir du concepteur !

Reorganiser ces tables dans un datamart est une nécessité pour n'importe quel outil de reporting. Le modèle ci-dessus n'est pas vraiment un modèle en étoile avec vos KPI au milieu et vos axes d'analyses autour.

Le consultant multi-tâches... et la porte ouverte.
J'avais fait un article sur "next generation BI developer" (ici)... C'était en relation avec une consultante qui travaille toute seule sur un projet d'analyse des processus SAP depuis le panier d'achat jusqu'au paiement facture. Je lui ai donné les tables SAP brutes sorties directement de R3, une liste des KPI et axes d'analyses que je voulais avoir... et laisser la porte grande ouverte à la modélisation dans Qlikview. Elle est venue avec une proposition où elle "jetait" comme tel le fatras ci-dessus directement dans Qlikview avec très peu de modification.

Troublant la coïncidence non ?
A gauche vous avez un bout du modèle Qlikview !
Ca ressemble furieusement au modèle ci-dessus et pour cause ! Vous ne pouvez pas voir les noms mais je vous promet que ce sont les mêmes tables du modèle ci-dessus ou presque. Et de lui poser la question : "Tu as tous les indicateurs sur lesquels on s'était mis d'accord avec les axes d'analyse tout ca ?"... Et d'avoir l'agréable surprise qu'elle avait tout coché sur notre liste commune.

Associer les tables... et profiter des données en mémoire pour les calculs des KPI
En fait les tables dans SAP sont "logiques" d'un point de vue transactionnelle... elles stockent les faits et comme c'est un ERP, des liens (associations) existent entre certaines tables pour assurer l'intégrité de l'ensemble. Dans Qlikview, son point fort est sa capacité à associer des tables dans un ensemble cohérent et en plus de vous donner la possibilité de faire du calcul à la volée dans vos graphiques, tableaux pour vos KPI.

Quelque part à 30 ans d'intervalle... Ceux qui ont conçu le modèle de données SAP ne savaient pas qu'il serait quasi "parfait" pour être utilisé dans une technologique comme Qlikview capable d'associer des tables de tout domaine ensemble à partir du moment où l'on trouve le lien... Et de finir sur une image d'un film que j'ai toujours beaucoup aimé - peut être que Marty est revenu dans le passé pour influencer les concepteurs de SAP ;-)

mercredi 17 novembre 2010

BI et Web 2.0... Encore Google ;-)


J'ai fouillé dans mes archives aujourd'hui... pour vous retrouver la version de Google Finances fin 2008 (presque deux ans !). Bizarrement, le google finance d'aujourd'hui n'a plus certaines des fonctionnalités de l'époque... certainement par manque de contenu mais elle était vraiment très bien dans l'idée.

1. Un moteur de recherche comme outil de sélection
Vous cherchez un produit, un client... pas de sélection dans des menus... le moteur de recherche qui va vous laisser le droit à l'erreur d'avoir mal tapé le nom.

2 - Des liens vers les blogs
Je suppose que par manque de contenu, ils ont arrêté la fonctionnalité mais imaginez juste que vous ayez un ensemble de business analysts dans votre entreprise et que leur moyen de "communication" soit un blog interne où ils publient toutes leurs analyses... Une bonne façon de les motiver et surtout permettre un accès à tout manager de retrouver les analyses, du qualitatif !

3 - Le flux RSS de News
Votre produit est sorti à quelle date ? La concurrence a sorti son produit similaire quand ? Quand avez vous ouvert le nouveau réseau de distribution ? Bref tous les évènements dans une petite fenêtre qui vous permet de relier le graphique avec des "nouvelles"... J'en avais parlé mais le fait que ce soit un flux RSS permet une mise à jour facilité et surtout "copiable" dans d'autres outils (comme votre messagerie outlook 2010 par exemple).

4 - Le forum de discussion
Vous désirez ouvrir une discussion... poser une question... un billet sur le forum et laissez la communauté réagir à toute question. Stephen Brobst (le billet précédent) avait fait très justement la remarque... si le PDG d'une société regarde tout les matins le reporting... Tout le monde le regardera pour éviter toute question fâcheuse ;-)

5 - Gestion d'évènements 
Vous voulez savoir quand est-ce sortira le prochain reporting ? Revoir ce reporting lors de la prochaine sortie d'un nouveau produit ? Retrouvez les évènements futurs d'un seul coup d'oeil... importez les évènements intéressants dans votre calendrier !

Pour rappel... cet écran date de décembre 2008 !!

PS : suis totalement dans ma période Google... un des prochains billets sera sur Google Refine - Si vous avez raté le buzz, un lien ici... Je ne peux que vous recommander la première vidéo en particulier s'il vous arrive de nettoyer des fichiers (les exports SAP par exemple !).

mardi 16 novembre 2010

Stephen Brobst.... Génial et Unique

Le monsieur à gauche, c'est Stephen Brobst... Il est Chief Technology Officer de Teradata, un éditeur spécialisé dans les datawarehouse... Il faisait une présentation cet après midi lors du Teradata Users Group.

J'ai vu bon nombre de présentation sur la BI (dont ma rock star ici) mais Stephen Brobst est tout simplement génial et unique - Mon top 5 des idées extraites de sa présentation d'aujourd'hui.

1 - la petite phrase sur le premier slide  
En gros le titre "Evolving The Data Warehouse" mais... il y'a une petite phrase en bas du slide qui est "You've never seen your business like this before"...  Cette petite phrase le résume assez bien... on parle entrepôt de données mais c'est de business dont il va vous parler ! 

2 - "Data Warehousing is a process not a product"
Oubliez le produit, la technologie, les cylindres, les tera-octect... on parle d'un processus qui assemble et gère des informations... pour répondre à des questions du business dont la réponse est soit inconnue... soit impossible ! C'est la réponse à un problème du business... pas un problème de technologie !

3 - "Why do we call active data warehousing"
Et de le citer... "it is not about the data... it is about the action"... un data warehouse actif... c'est quelque chose qui vous permet de vous guider dans vos actions... Detecter l'évènement... décider de l'action... faire l'action au bon moment... 

4 - Des transactions... à l'interaction
Imaginez que vous soyez un fabricant de voiture... dans votre dataware, vous avez tous vos clients avec leur achats... le modèle, la date d'achat... tout cela représente les transactions effectuées avec vos clients. Le monde de demain verra des data warehouse sur les interactions du client avec le produit... Comment conduit-il sa voiture, combien de kilomètres... et de lui proposer le programme de maintenance adapté ou la révision adaptée !

5 - Celebrating success
Le succès d'un data warehouse, c'est son impact sur le business...Comme réduire le nombre d'appel à votre service client parce qu'on a cerné les raisons des appels... Faire tomber la fraude de % pourcent... C'est ce qui manque le plus aux projets BI... les success stories obtenues avec votre décisionnel !

Si vous voulez voir ce grand Monsieur "live"... une petite vidéo de lui ici.

dimanche 14 novembre 2010

BI personnelle... Powerpivot

Plus je le regarde... et plus il m'étonne !

Powerpivot... c'est quoi ?
C'est un addon offert gratuitement par Microsoft que l'on peut télécharger ici et qui va venir vous installer un onglet de plus dans votre Excel 2010 (pré-requis). Et d'un seul coup, c'est comme si Excel avait mis la cape de Superman et qu'il s'était transformé en quelque chose de 100 fois plus puissant ^^ En effet, dans ce nouvel onglet, on va pouvoir : charger des fichiers de sources différentes, requêter dans votre dataware préféré, de créer des liens entre ces sources de données, copier / coller votre petit référentiel personnel pour rajouter un axe d'analyse en plus.

Les données sont compressées au chargement pour pouvoir les avoir en mémoire. Elles ensuite requêtables via le bon vieux tableau croisé dynamique !

No limit ?
Mon jeu qui dure depuis plusieurs semaines est d'en trouver les limites... parce que c'est plutôt étonnant ! Mon plus gros fichier chargé fait 2.4 millions de lignes avec 20 colonnes... N'importe quelle filtre / recherche dans la table est instantannée mais le truc qui bluffe tout le monde, c'est le tableau croisé dynamique. La somme de vos 2.4 millions de lignes par jour... c'est soit instantané soit à peine 3-4 secondes. Et comme c'est dans Excel, vous pouvez y associer le graphique qui va bien. Il y'a une fonction "slicer" qui permet de déclarer des axes d'analyse comme "bouton" à sélectionner et filtrer les données... c'est aussi bluffant. Et cerise sur le gateau, quand vous sauvegardez le fichier Excel... les données de détail sont aussi sauvegardées. Vous pouvez ainsi communiquer et partager ce fichier Excel avec quiquonque ! Mon fichier texte qui faisait à l'origine 145 Mo... s'est transformé en un fichier excel 30 mo.

C'est l'utilisateur qui va être content...
Il y'avait déjà une tendance naturelle à ce que les utilisateurs puisse faire du décisionnel tout seul. Ils ont avec cet addon un très bel outil. On peut déjà pressentir un changement dans les rapports de force entre le SI et ses utilisateurs comme :

- Plus besoin de datamarts... je veux juste une base de données / un fichier avec les données brutes.
- Je deviens un décisionnel à moi tout seul via le partage de mes "cubes" via fichier Excel
- Plus besoin de projets longs et coûteux... je dois rendre mon analyse d'ici une semaine

Si cela ne vous a pas encore convaincu... retrouvez Julie de Microsoft, elle est redoutable dans sa démo de powerpivot (ca dure un peu longtemps mais très belle démo).



La BI personnelle vient de faire un grand pas... et de rappeler une conviction BI = Data + People ;-)

mardi 9 novembre 2010

Satisfaction client... et qualité des données


1 - La mesure de la satisfaction client
Le "American Customer Satisfied Index" est un indicateur économique qui mesure la satisfaction client pour toute l'économie américaine. 80 000 clients sont interrogés par an par secteur d'activité et entreprise. La méthodologie pour mesurer la satisfaction est toute simple :


3 questions sont posées autour de la satisfaction générale, la réponse aux attentes et la performance versus un idéal... on retrouve ainsi les attentes, la valeur perçue et la qualité perçue. On applique ensuite une formule mathématique  : ((Satisfaction-1)*.3885 + (Expectancy-1)*.3190 + (Performance-1)*.2925)/9*100 pour obtenir une note sur 100 égale à la satisfaction client !

Une idée de leurs résultats en suivant le lien ici

2 - Et la qualité de données dans tout ca ?
Vous pouvez avoir un plan, une méthodologie, un projet serré de qualité de données... si la satisfaction de vos utilisateurs internes n'est pas au rendez-vous, tout cela sera en vain... On peut alors se dire que ce n'est que de la perception... mais vous aurez de toute façon à rendre des comptes sur ce point. La première étape d'un projet qualité de données, c'est de mesurer la satisfaction client de façon périodique - Vous aurez ainsi une mesure de cette perception - mieux même vous pourrez :
- la comparer d'un groupe utilisateur à un autre... faire un certain nombre de bench pour voir si vous avez un consensus
- en utilisant la méthode ACSI pouvoir distinguer le déficit d'attente et la qualité perçue et en quoi elle influence la valeur de la satisfaction client au global.

PS : à comparer avec une approche "simple" vue sur le blog Decideo (ici)

samedi 6 novembre 2010

la récré du WE : 9ème épisode



Une petite vidéo qui retrace l'histoire de la société en deux minutes : ici

jeudi 4 novembre 2010

BI & Réseaux sociaux en entreprise : les prédictions du Gartner

La sortie de Cognos 10 fait le buzz actuellement (en attendant celle de BO4)... Je ne vais pas vous en parler plus que cela parce que 1 - juger un produit sans le voir n'a pas beaucoup d'intérêt 2 - ce blog ne parle jamais du marché... Je vous invite plutôt à retrouver l'article du Grand BI sur le sujet ici avec un excellent titre "Cognos 10 : IBM fait dans le social" !

Si cela fait autant le buzz sur Internet, c'est que cette version est marquée par son orientation "réseau social d'entreprise"... si vous allez sur le site d'IBM, il est clairement fait mention de Facebook et Twitter.

Cela me donne l'occasion des 5 "prédictions" du Gartner sur le sujet... Boule de cristal... dévoile nous tes secrets !

1 - By 2014, social networking services will replace e-mail as the primary vehicle for interpersonal communications for 20 percent of business users.
L'argument du Gartner est que les "communautés" de contacts peuvent être plus efficace que la messagerie... notamment pour l'identification d'expertise. Appliquée à la BI, on peut y voir plein d'usages possibles :
- Fédérer une communauté d'utilisateurs experts sur la qualité de données, les bonnes pratiques, etc..
- Diffuser des reporting ou analyses avec commentaires et échanges via un forum par thématique (cf cognos 10).


Le chiffre de 20% est quand même très très bas... 


2 - By 2012, over 50 percent of enterprises will use activity streams that include microblogging, but stand-alone enterprise microblogging will have less than 5 percent penetration.
Gartner ne croit pas à Twitter en entreprise... Et pourtant, imaginez un certain nombre de Business Analysts qui font des études à partir des outils BI - Imaginons qu'ils soient dans un twitter d'entreprise et que les autres personnes de l'entreprise "suivent" ces analystes... cela permet de suivre toutes leurs activités, découvertes, publications et surtout de le relayer via des "retweet" auprès de ceux qui vous suivent également... On le sait Twitter est un formidable (voir dangereux) instrument de relais de l'information.


3 - Through 2012, over 70 percent of IT-dominated social media initiatives will fail
Très certainement... Gartner considère en revanche que 50% des initiatives coté métier vont réussir ! Et Gartner le souligne également... il vient également un moment où si les solutions trouvent écho, il faudra un minimum d'informatique... Facebook ne tourne pas sur un pc de salon... et une solution isolée du reste de l'entreprise est problématique en terme d'adoption mais aussi de sécurité (les données de votre dataware, vos reporting peuvent-ils être à l'extérieur de l'entreprise ?).




4 - Within five years, 70 percent of collaboration and communications applications designed on PCs will be modeled after user experience lessons from smartphone collaboration applications.
Le point clé de l'adoption dess smartphones, c'est leur ergonomie et facilité d'usage... Quand on voit l'app store (cf mon billet), on se dit que le déploiement des  applications devrait être comme cela... L'app store serait aussi parfaite dans un contexte "déploiement" de rapport BI avec un système d'abonnement, un rating fait par les autres, la facilité de recherche, le fait d'avoir une pastille pour accéder à ses rapports...


5 - Through 2015, only 25 percent of enterprises will routinely utilize social network analysis to improve performance and productivity.
Intéressant mais pas sur que la CNIL nous laisse faire quelque chose comme cela... il serait intéressant de voir effectivement les "chemins" préférentiels de communication mais là on rentre dans un autre monde !